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Économie - Développement

Le port de Jiyé fait peau neuve et se dote d’un marché aux poissons

Le port de pêche de Jiyé a été réhabilité dans le cadre d’un programme du PNUD. Photo P.H.B.

Construit au début des années 2000 à quelques encablures de la centrale électrique, le petit port de pêche de Jiyé (Chouf) vient d’être réhabilité et il est désormais équipé d’un second quai, d’un atelier, de bâtiments administratifs, de logements pour les pêcheurs et enfin d’un tout nouveau marché aux poissons.

Ces améliorations ont été apportées à l’issue de près d’un an de travaux organisés dans le cadre d’un programme de soutien au développement de la région (Lebanon Host Communities Support Program) piloté par le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), en coopération avec le ministère libanais des Affaires sociales. Les 2 millions de dollars nécessaires pour financer le chantier ont été fournis par l’Agence UKaid liée au ministère britannique du Développement international (DFID). Le ministère libanais des Travaux publics et des Transports, dont dépendent les 30 ports de pêche répartis sur la côte libanaise, a également été partie prenante de ce projet en particulier.


Diminution des coûts

Le port de Jiyé accueille actuellement un peu plus de 70 embarcations, selon le PNUD. « Avant, les pêcheurs rencontraient les plus grandes difficultés pour circuler dans le port tant les infrastructures étaient vétustes », a souligné le président de la Coopérative des pêcheurs du littoral du Chouf, dans un discours prononcé hier dans l’enceinte du port à l’occasion de l’inauguration des nouvelles installations. Le ministre des Affaires sociales, Richard Kouyoumjian, l’ambassadeur britannique au Liban, Chris Rampling, la représentante du PNUD au Liban, Céline Moyroud, le directeur général des Transports au ministère, Abdel Hafiz el-Kaissi, et l’ambassadeur de Suède au Liban, Jörgen Lindstrom, étaient présents.En plus de piloter les travaux d’aménagement sur les 10 000 m² du port (selon les chiffres de la coopérative) – nouveau bâtiments érigés, dragage des fonds, etc. –, le PNUD a également assuré des formations aux pêcheurs afin qu’ils apprennent à utiliser les nouveaux équipements. « Outre le marché aux poissons où nous pourrons accueillir nos clients potentiels (à la criée, NDLR), la grande nouveauté est l’atelier, qui va nous permettre de réparer nos embarcations sur place au lieu de nous rendre à Saïda ou ailleurs, comme nous étions obligés de le faire auparavant. Cela va diminuer nos coûts de 80 % », s’est réjoui auprès de L’Orient-Le Jour le vice-président de la coopérative, Mahmoud Fadel.

Il y a deux ans, le PNUD avait fourni six nouvelles embarcations de pêche à la coopérative dans le cadre du même projet.

Construit au début des années 2000 à quelques encablures de la centrale électrique, le petit port de pêche de Jiyé (Chouf) vient d’être réhabilité et il est désormais équipé d’un second quai, d’un atelier, de bâtiments administratifs, de logements pour les pêcheurs et enfin d’un tout nouveau marché aux poissons. Ces améliorations ont été apportées à l’issue de près...

commentaires (6)

Le savoir-faire libanais fout le camp aussi. Il y a deux ans, la PNUD (Programme des Nations Unies pour le développement) avait fourni six nouvelles embarcations de pêche à la coopérative du port de Jiyé... sans poissons ! Avant 1939 soit il y a 80 ans, des artisans de Jounieh construisaient des embarcations de pêche dits "floukas" à rames dans des hangars sis dans le quartier de "Minet-el-Jédidi", ils avaient construit même une goélette à deux mâts. J'en suis témoin oculaire. A l'époque, on n'importait pas n'importe quoi de l'étranger, tout était fabriqué au Liban.

Un Libanais

17 h 55, le 17 juillet 2019

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Commentaires (6)

  • Le savoir-faire libanais fout le camp aussi. Il y a deux ans, la PNUD (Programme des Nations Unies pour le développement) avait fourni six nouvelles embarcations de pêche à la coopérative du port de Jiyé... sans poissons ! Avant 1939 soit il y a 80 ans, des artisans de Jounieh construisaient des embarcations de pêche dits "floukas" à rames dans des hangars sis dans le quartier de "Minet-el-Jédidi", ils avaient construit même une goélette à deux mâts. J'en suis témoin oculaire. A l'époque, on n'importait pas n'importe quoi de l'étranger, tout était fabriqué au Liban.

    Un Libanais

    17 h 55, le 17 juillet 2019

  • Bravo ! Il ne reste plus qu'à réhabiliter la mer Méditerranée...

    Georges Lebon

    14 h 49, le 17 juillet 2019

  • IMPORTES D,OU CES POISSONS ?

    LA LIBRE EXPRESSION

    14 h 18, le 17 juillet 2019

  • Faut pas oublier que Jiyeh offre aussi des plages très branchées. D'où est ce que Jiyeh tire cette énergie ? Question à 1 million de dollar .

    FRIK-A-FRAK

    10 h 24, le 17 juillet 2019

  • On peut dire qu'ils ont la pêche à Jiyeh :))

    Tina Chamoun

    08 h 58, le 17 juillet 2019

  • Mabrouk, ça fait plaisir! En leur souhaitant de ramner des filets remplis de bons poissons!

    NAUFAL SORAYA

    07 h 49, le 17 juillet 2019

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