Les entreprises cotées au Royaume-Uni peuvent depuis hier lever des fonds sur le marché chinois, une première pour des groupes étrangers et une bonne nouvelle pour Londres à l’heure du Brexit. Les deux pays ont donné le coup d’envoi de ce projet baptisé London-Shanghai Stock Connect, du nom de leurs places financières, à l’occasion de discussions bilatérales dans la capitale britannique célébrant le « dialogue » économique et financier entre le Royaume-Uni et la Chine.
Le ministre des Finances, Philip Hammond, a reçu hier le vice-Premier ministre chinois, Hu Chunhua, pour s’entretenir des sujets économiques, de la coopération financière ou encore du commerce, a indiqué le Trésor dans un communiqué. Il s’agit de la dixième rencontre de ce type entre les deux pays depuis 2008. Depuis cette époque, les échanges de biens et services ont plus que doublé pour atteindre 69 milliards de livres (soit 87 milliards de dollars).
La principale annonce a été le coup d’envoi du programme London-Shanghai Stock Connect, fruit de quatre ans de travail. Cette plate-forme permet aux groupes chinois de venir lever des fonds sur le marché londonien et aux entreprises britanniques de faire appel aux investisseurs en Chine. Les deux places financières peuvent ainsi nettement accroître leur champ d’action et toucher beaucoup plus d’investisseurs. Selon le Trésor britannique, c’est la première fois que des entreprises étrangères pourront se coter sur le marché de la Chine continentale.
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