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Économie - Automobile

Renault et Nissan à couteaux tirés, l’État français tente de rassurer

L’alliance automobile Renault-Nissan est au bord de la rupture, le constructeur français menaçant de bloquer une réforme de la gouvernance de son partenaire japonais, tandis que l’État français s’efforce de recoller les morceaux.

Dans une lettre, le président du conseil d’administration de Renault, Jean-Dominique Senard, informe le patron de Nissan de « son intention de s’abstenir de voter » une des résolutions de l’assemblée générale des actionnaires, prévue le 25 juin. C’est ce qu’a indiqué hier le groupe nippon, fustigeant une décision « extrêmement regrettable ». Par un tel geste, Renault, principal actionnaire de Nissan avec 43,4 % de participation, condamnerait une réforme qui doit être approuvée par une majorité des deux tiers. La mesure en question n’avait pas jusqu’ici fait des vagues : elle porte sur la mise en place de trois comités (nominations, audit et rémunérations) – une structure courante hors du Japon, censée renforcer la transparence.Nissan a décidé de remettre à plat sa gouvernance afin de tourner la page après la disgrâce de son ancien patron – et PDG de Renault – Carlos Ghosn, arrêté en novembre 2018 et inculpé par la justice japonaise pour des malversations présumées.


L’alliance automobile Renault-Nissan est au bord de la rupture, le constructeur français menaçant de bloquer une réforme de la gouvernance de son partenaire japonais, tandis que l’État français s’efforce de recoller les morceaux.Dans une lettre, le président du conseil d’administration de Renault, Jean-Dominique Senard, informe le patron de Nissan de « son intention...

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