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Sport - Tennis / Roland-Garros – Finales

Nadal s’offre un 12e titre, le 18e en grand chelem...

Sacrée, Barty réalise un parcours hors normes et grimpe au 2e rang mondial.

Rafael Nadal embrassant la Coupe des Mousquetaires. Hier, après son 12e sacre historique à Roland-Garros, le n° 2 mondial était seul sur son nuage. Philippe Lopez/AFP

L’un s’invitait en finale pour la seconde année consécutive, l’autre a son rond de serviette à Roland-Garros : l’Autrichien Dominic Thiem (n° 4 mondial), tombeur samedi en demi-finale du n° 1 mondial serbe Novak Djokovic, s’est attaqué hier en finale à la forteresse imprenable Rafael Nadal, comme en 2018. « À chaque fois que quelqu’un est en finale ici, c’est contre Rafa », avait souri Thiem après sa victoire aux dépens de Djokovic. Mais en vain…

À Roland-Garros, Rafael Nadal a de fait tout d’une citadelle inexpugnable. L’Espagnol a joué douze finales à la porte d’Auteuil et en a gagné autant, dont une pas plus tard qu’hier, donc aux dépens de Thiem (6-3, 5-7, 6-1, 6-1) pour la seconde année d’affilée. Nadal s’offre ainsi un douzième sacre historique sur la terre battue parisienne. Il devient le premier joueur de l’histoire, hommes et femmes confondus, à remporter douze fois le même titre majeur. À 33 ans, l’Espagnol compte désormais dix-huit couronnes en grand chelem à son palmarès et revient à deux longueurs du record détenu par le Suisse Roger Federer (vingt trophées du grand chelem).

Chez les dames, joueuse de cricket il y a encore moins de quatre ans, seulement 623e mondiale quand elle a repris le tennis il y a trois ans, l’Australienne Ashleigh Barty (n° 8) a été sacrée reine de Roland-Garros samedi et va s’installer à la 2e place mondiale. Un parcours hors du commun. En finale, Barty (23 ans) n’a laissé aucune chance à la jeune Tchèque Markéta Vondrousová (19 ans et 38e mondiale), dominée (6-1, 6-3) en seulement 70 minutes.

Quand la joueuse australienne prend ses distances avec le circuit WTA après l’US Open 2014, trois ans après son sacre en junior à Wimbledon, c’est pour « vivre une vie normale ». « Parce que la vie de joueuse de tennis n’est certainement pas normale, explique-t-elle. J’avais besoin de m’éloigner, j’avais besoin de temps pour grandir en tant que personne pour gagner en maturité. » Serait-elle assise à côté de la Coupe Suzanne-Lenglen aujourd’hui si elle n’avait pas pris cette décision il y a cinq ans ? « Certainement pas. Je ne sais même pas si je serais assise ici à vous répondre si j’avais continué à jouer au tennis à l’époque. J’ai le sentiment que c’était la meilleure décision à prendre et que revenir en était une meilleure encore », résume-t-elle.

Pendant ses deux années loin du circuit, Barty garde un lien avec le tennis en entraînant. Mais elle s’adonne aussi au cricket dans l’équipe professionnelle de Brisbane le temps de la saison 2015-2016. Depuis son retour au tennis professionnel en juin 2016, l’Australienne n’a donc pas perdu de temps : en trois ans, elle a été propulsée de la 623e à la 2e place mondiale. Son sacre à Roland-Garros vient couronner sa meilleure saison. Fin mars, elle a remporté à Miami son titre jusque-là le plus prestigieux en s’offrant au passage trois joueuses du top 10 (Bertens, Kvitova et Pliskova) puis est entrée dans le top 10 pour la première fois dans la foulée. Barty compte désormais cinq titres à son palmarès. Elle est devenue la première Australienne à être sacrée à Roland-Garros depuis 46 ans (Margaret Court en 1973). Et la première Australienne aussi bien classée depuis 43 ans (Goolagong en 1976).

Source : AFP

L’un s’invitait en finale pour la seconde année consécutive, l’autre a son rond de serviette à Roland-Garros : l’Autrichien Dominic Thiem (n° 4 mondial), tombeur samedi en demi-finale du n° 1 mondial serbe Novak Djokovic, s’est attaqué hier en finale à la forteresse imprenable Rafael Nadal, comme en 2018. « À chaque fois que quelqu’un est en finale ici, c’est...

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