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Liban

Ils ont dit... à propos du discours de Hassan Nasrallah

● Camille Abousleiman, ministre du Travail, dans un entretien à Radio-Orient : « Les Forces libanaises rejettent les derniers propos (du chef du Hezbollah). Nous nous soucions peu de l’Iran et de l’étranger. Ce qui nous importe, c’est le Liban. Pourquoi devons-nous exposer notre pays au risque de la destruction, dans l’intérêt d’un agenda extérieur ? (…) Le gouvernement est composé de blocs ayant des orientations politiques différentes, mais le groupe souverainiste dans le sillage du 14 Mars, à savoir le chef du gouvernement, Saad Hariri, les FL et le PSP vont répondre aux critiques visant la position du Liban officiel exprimée par Saad Hariri au sommet de La Mecque. »

● Nadim Gemayel, député de Beyrouth, sur son compte Twitter : « Nous nous étonnons de l’absence de réactions du “Liban officiel” (au discours du chef du Parti de dieu) alors que sayyed Nasrallah s’est érigé en guide de la République libanaise, ce que nous rejetons et condamnons. Pourquoi le chef de l’État ne répond-il pas à ces atteintes à la position du Liban officiel ? »

● Élias Hankache, député du Metn, sur son compte Twitter : « Ce serait un péché que d’entraîner le Liban vers des guerres dans lesquelles nous n’avons rien à voir. Exposer les intérêts des Libanais à l’étranger à des dangers ; sacrifier nos jeunes pour les besoins du jeu des axes ; déraciner le Liban de sa position historique ; la fabrication de missiles à la place d’inventions dont nous pouvons être fiers : tel n’est pas le Liban que nous voulons pour nos enfants, messieurs les artisans du compromis. »

● Farès Souhaid, ancien député, secrétaire général de Saydet el-Jabal, sur son compte Twitter : « Sayyed Hassan Nasrallah est étonnant : il critique le chef du gouvernement qui se solidarise avec les Arabes et négocie en même temps avec Israël, à travers un intermédiaire américain. »

● Moustapha Allouche, ancien député, membre du directoire du courant du Futur, dans un entretien avec la MTV : « Le Liban fait partie de la Ligue arabe. (…) C’est le Hezbollah qui n’a pas tenu compte de la politique de distanciation. Celle-ci n’est pas l’apanage d’un seul courant au sein du gouvernement. (…) Ces discours sont destinés à la consommation locale. Celui de vendredi s’adresse aux Libanais, parce que les États-Unis et Israël connaissent bien la puissance de ce parti. »

● Nidal Tohmé, ancien député : « Les critiques du secrétaire général du Hezbollah ciblent l’État et ses institutions, et non pas Hariri et son courant politique. Lorsque Hassan Nasrallah demande à l’État de se conformer à la politique de distanciation alors qu’il se permet, en même temps que d’autres courants, de s’exprimer et de se comporter à leur guise, cela signifie qu’il considère que c’est l’État qui doit suivre ses composantes. »

● Camille Abousleiman, ministre du Travail, dans un entretien à Radio-Orient : « Les Forces libanaises rejettent les derniers propos (du chef du Hezbollah). Nous nous soucions peu de l’Iran et de l’étranger. Ce qui nous importe, c’est le Liban. Pourquoi devons-nous exposer notre pays au risque de la destruction, dans l’intérêt d’un agenda extérieur ? (…)...

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