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Économie - BTP

Employés de Saudi Oger : l’inertie des pouvoirs publics critiquée

Le comité représentant les intérêts des employés licenciés de Saudi Oger au Liban a critiqué hier, lors d’une réunion organisée à Beyrouth, l’inertie de l’État libanais et notamment du ministère du Travail et de celui des Affaires étrangères et des Émigrés, vis-à-vis de leur dossier.

Poussée à la faillite, l’entreprise saoudienne spécialisée dans le BTP et fondée par le père du Premier ministre libanais Saad Hariri a cessé ses activités fin juillet 2017. L’entreprise n’a plus payé ses 56 000 employés, dont 2 000 Libanais, depuis 2015. L’État saoudien, dont les finances ont été plombées par la chute des cours du brut entre 2014 et 2016, lui doit notamment de l’argent.

Fin 2018, la Confédération générale des travailleurs du Liban (CGTL) avait indiqué que 800 anciens employés libanais de Saudi Oger réclament encore 800 millions de dollars en arriérés de salaires et indemnités. Selon l’Union nationale des syndicats des travailleurs (Fenasol), qui suit également le dossier, un recours a été déposé à l’Organisation internationale du travail (OIT) pour faire avancer le dossier dans lequel l’inertie des pouvoirs publics libanais est notamment soulignée.


Le comité représentant les intérêts des employés licenciés de Saudi Oger au Liban a critiqué hier, lors d’une réunion organisée à Beyrouth, l’inertie de l’État libanais et notamment du ministère du Travail et de celui des Affaires étrangères et des Émigrés, vis-à-vis de leur dossier.Poussée à la faillite, l’entreprise saoudienne spécialisée dans le BTP et fondée par...

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