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Moyen Orient et Monde

Polémique aux USA sur la libération anticipée du « taliban américain »

John Walker Lindh peu avant son incarcération aux États-unis en janvier 2002. Shawn Thew/AFP

John Walker Lindh, un Américain capturé en 2001 alors qu’il combattait aux côtés des talibans en Afghanistan, devait bénéficier hier d’une libération anticipée, une décision judiciaire qui suscite la controverse aux États-Unis. Aujourd’hui âgé de 38 ans, le « taliban américain », qui avait été condamné à vingt ans de prison, a purgé 17 années de sa peine. Il devait quitter dans la journée la prison fédérale de Terre Haute, dans l’Indiana, en régime de liberté conditionnelle. À Washington, le secrétaire d’État Mike Pompeo s’est ému de cette décision « inexplicable » et « inconsciente ». Lindh, a-t-il poursuivi sur l’antenne de Fox News, « est toujours une menace pour les États-Unis ». « Il y a là quelque chose de profondément choquant et d’inadmissible. » Né dans une famille catholique, converti à l’islam durant son adolescence, Lindh a expliqué lors de son procès qu’il s’était rendu au Yémen pour y apprendre l’arabe puis au Pakistan pour y étudier l’islam. C’est là qu’il s’est enrôlé dans les rangs des talibans pour aider, dit-il, ses coreligionnaires dans leur « jihad ». Un rapport du Centre national de l’antiterrorisme, une agence fédérale, datant de janvier 2017, publié par la revue Foreign Policy, le décrit comme continuant, en mai 2016, « à militer pour le jihad mondial et à écrire et traduire des textes extrémistes violents ».

John Walker Lindh, un Américain capturé en 2001 alors qu’il combattait aux côtés des talibans en Afghanistan, devait bénéficier hier d’une libération anticipée, une décision judiciaire qui suscite la controverse aux États-Unis. Aujourd’hui âgé de 38 ans, le « taliban américain », qui avait été condamné à vingt ans de prison, a purgé 17 années de sa peine. Il...
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