Le gouvernement irakien et l’industriel allemand Siemens ont conclu hier à Berlin une nouvelle étape de leur partenariat pour la reconstruction du réseau électrique irakien, un chantier colossal pour lequel l’Américain General Electric est également en lice. L’ « accord de mise en œuvre » de la feuille de route conclue entre Siemens et Bagdad en 2018 a été signé par le ministre irakien de l’Électricité, Louaï al-Khatib, et le patron de Siemens, Joe Kaeser, en présence de leur chefs de gouvernement respectifs, Adel Abdel Mehdi et Angela Merkel.
Cet accord équivaut à plusieurs petits projets (turbines, centrales) dans plusieurs régions irakiennes pour un montant total de 700 millions d’euros (soit 785 millions de dollars), a indiqué l’industriel allemand dans un communiqué. Cette étape rapproche Siemens du mégacontrat final promis par Bagdad à ses deux prétendants.
Sans rien promettre à l’industriel Siemens et sans exclure GE, le Premier ministre irakien a néanmoins jugé que Siemens avait de « bonnes chances » de remporter les contrats pour « une grande partie des projets » proposés dans son devis au gouvernent irakien, soit 14 milliards de dollars. Le contrat convoité par Siemens et GE couvre la maintenance et l’amélioration des centrales énergétiques existantes, l’addition de nouvelles capacités énergétiques et le renforcement des réseaux de transmission et de distribution irakiens, ravagés par des années de guerre.