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Économie - Partenariat

La BAD investit 4,4 milliards de dollars pour le développement de l’Afrique centrale

La Banque africaine de développement (BAD) a annoncé hier un investissement de 4,4 milliards de dollars sur sept ans pour le développement de l’Afrique centrale. Cette somme financera « 30 opérations régionales » sur la période 2019-2025, principalement pour « renforcer les infrastructures régionales (réseaux d’électricité, transports, technologies de l’information et de la communication) », affirme la BAD dans un communiqué au lendemain de l’adoption par son conseil d’administration d’une « stratégie d’intégration régionale pour l’Afrique centrale ». Les investissements viseront aussi à soutenir le « développement des échanges commerciaux intrarégionaux et des investissements transfrontaliers », dans la zone des sept pays membres de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) – Cameroun, Tchad, République du Congo, Guinée équatoriale, Gabon, République démocratique du Congo –,

peuplée de 130 millions de personnes mais dont la croissance économique demeure faible malgré son potentiel.

Le taux de croissance en Afrique centrale a doublé en 2018, à 2,2 %, contre 1,1 % en 2017, mais il est resté inférieur à celui de la moyenne de l’Afrique subsaharienne, qui est de 3,5 %, relève la BAD. Pourtant « l’Afrique centrale dispose de ressources pétrolières importantes, de réserves de métaux précieux et de minerais, d’énormes ressources transfrontalières en eau et du plus grand potentiel hydroélectrique du continent ». Mais elle est confrontée au « cercle vicieux de l’instabilité et de la précarité, de la faiblesse des capacités humaines et institutionnelles et du déficit en infrastructures dans les secteurs des transports, de l’énergie et des TIC », selon la BAD.

La Banque africaine de développement (BAD) a annoncé hier un investissement de 4,4 milliards de dollars sur sept ans pour le développement de l’Afrique centrale. Cette somme financera « 30 opérations régionales » sur la période 2019-2025, principalement pour « renforcer les infrastructures régionales (réseaux d’électricité, transports, technologies de...

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