Le rallye du Printemps s’est disputé hier sous une pluie diluvienne. Et, pour la première fois depuis les cinq dernières années, le pilote Roger Feghali et son navigateur Joseph Matar ne sont pas sur la première marche du podium. Ils ont même dû abandonner la course dans l’ES1 sur sortie de route. Photo MMS-Racing
Rodrigue Raï, épaulé par son navigateur Georges Nader à bord de leur Mitsubishi Lancer Evo IX, a inscrit son nom dans le Livre d’or des pilotes sacrés au rallye du Printemps, en remportant hier la prestigieuse course automobile libanaise sous une pluie diluvienne. Le pilote Patrick Njeim et son navigateur Thierry Rouhana, à bord d’une Mitsubishi Lancer Evo IX également, se sont placés au deuxième rang du classement général. Le podium est clôturé par le pilote Raafat Mehtar et son navigateur Rony Bou Abdo, eux aussi à bord d’une Mitsubishi Lancer Evo IX et troisièmes donc. Pour Rodrigue Raï, c’est également sa première victoire dans un rallye au cours de sa longue carrière de pilote.
(Pour mémoire : Feghali conserve son titre)
Cette 35e édition du rallye du Printemps, organisée par l’Automobile et Touring Club du Liban (ATCL) dans les cazas de Jbeil et du Kesrouan, constituait la première manche du championnat libanais des rallyes qui en compte trois autres : le rallye de Jezzine, le rallye des Cèdres et le rallye international du Liban. Le départ avait été donné hier du Casino du Liban, pour une arrivée également au casino. Couru sur asphalte, le rallye était cette année d’une longueur totale de 267,56 kilomètres, dont 101,32 kilomètres d’épreuves spéciales (ES) – au nombre de sept, dont deux showdowns de 1,35 kilomètre (ES5 et ES7) entre le restaurant Atlal Plaza et le casino. Les ES1 et ES3, courues entre Blat et Torzaya, étaient de 17,36 kilomètres ; tandis que les ES2, ES4 et ES6, qui reliaient Hboub à Bentaël, étaient de 21,30 kilomètres.
Les pluies diluviennes qui s’abattaient hier sur le pays ont forcé plusieurs concurrents à déclarer forfait en cours de compétition. À l’instar du pilote Roger Feghali et de son navigateur Joseph Matar (Mitsubishi Lancer Evo X), pourtant tenants du titre lors des cinq précédentes éditions, qui ont dû abandonner sur sortie de route en tout début de course, lors de l’ES1. Ce qui a constitué la plus grande surprise de l’épreuve et ouvert la voie royale aux autres participants pour se disputer la couronne. Car, rappelons-le, Feghali et Matar ont l’habitude de s’imposer dans tous les rallyes, ne laissant jamais que les miettes à leurs rivaux…
Pour mémoire
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