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Paris attend plus d'informations sur le maintien américain en Syrie


Le chef de la diplomatie française Jean-Yves Le Drian a affirmé mardi soir que son pays attendait d'avoir plus d'informations des Etats-Unis avant de décider de sa contribution future à la sécurité des Kurdes syriens. Photo d'archives AFP.

La France attend d'avoir plus d'informations des Etats-Unis avant de décider de sa contribution future à la sécurité des Kurdes syriens, a déclaré mardi soir le chef de la diplomatie française Jean-Yves Le Drian.

"On ne peut que se féliciter de la décision américaine de laisser des soldats dans le nord-est syrien", a relevé Jean-Yves Le Drian après l'annonce par la Maison Blanche du maintien de 200 soldats américains dans les prochains mois et non plus d'un retrait total des 2.000 hommes présents.

"Maintenant il importe de travailler (avec les autorités américaines, ndlr) à la concrétisation de cette opportunité et aux conditions de sa mise en oeuvre", a-t-il ajouté lors d'un point de presse commun avec son homologue australienne Marise Payne.

"Quand nous aurons toutes ces informations, nous serons à même de prendre une décision", a conclu le ministre français des Affaires étrangères.

Le Pentagone a demandé à ses alliés de constituer une "force d'observateurs" dans le nord-est du pays pour garantir la sécurité des alliés kurdes syriens, menacés par Ankara, une fois le retrait américain engagé.

Mais la proposition a reçu une fin de non-recevoir, notamment d'alliés européens, lors d'une réunion de la coalition antijihadiste internationale le 15 février à Munich, faute de maintien d'une présence américaine au sol.

Le président américain Donald Trump a finalement accepté de laisser des troupes dans le nord-est syrien, dans l'espoir de convaincre ses alliés de participer à une force d'observation.

La chef de la dilomatie australienne a indiqué également attendre "plus de de détails" de Washington.

"Nous travaillerons avec nos collègues, partenaires et alliés au fur et mesure" que ces éléments arriveront, a-t-elle assuré.

La Maison Blanche a indiqué le 21 février que les Etats-Unis maintiendraient environ 200 soldats en Syrie, quelques semaines après l'annonce surprise par Donald Trump du retrait des troupes américaines alors que le groupe Etat islamique (EI) est sur le point d'être vaincu dans son dernier réduit syrien.

Les Kurdes syriens exhortent aussi les Européens à ne pas les abandonner une fois l'EI vaincu et à contribuer à la création d'une force internationale dans le nord-est syrien face à la Turquie.

Depuis l'annonce en décembre du prochain départ des 2.000 soldats américains, la Turquie multiplie les menaces d'intervention.

Ankara considère la milice kurde des Unités de protection du peuple (YPG) comme la branche syrienne du Parti des Travailleurs du Kurdistan (PKK), qui livre une sanglante guérilla à l'Etat turc depuis 1984.

La France attend d'avoir plus d'informations des Etats-Unis avant de décider de sa contribution future à la sécurité des Kurdes syriens, a déclaré mardi soir le chef de la diplomatie française Jean-Yves Le Drian."On ne peut que se féliciter de la décision américaine de laisser des soldats dans le nord-est syrien", a relevé Jean-Yves Le Drian après l'annonce par la Maison Blanche du...