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Liban - Exécutif

Jeudi, premier Conseil des ministres après la confiance

Réunion de coordination ce matin au Grand Sérail pour le déclenchement du programme d’investissements prévu par la conférence de Paris.


Précédé de deux réunions de coordination entre tous les fonds engagés dans la conférence de Paris (CEDRE) en avril 2018, le premier Conseil des ministres après la confiance se tiendra dans les jours qui viennent, sans doute jeudi. Son ordre du jour n’a pas été encore établi, mais il s’imposera de lui-même, ce sera l’examen du projet de budget 2019.

Deux importantes réunions de coordination se tiendront aujourd’hui et demain au Grand Sérail, en présence aujourd’hui des grands acteurs financiers qui se sont dit prêts à investir dans le redressement économique au Liban. La réunion servira à coordonner les déclarations d’intention faites en avril dernier à Paris, de manière à couvrir tous les projets d’investissement envisagés. Celle de demain servira à classer les entrepreneurs libanais.

Le Conseil des ministres, qui se tiendra probablement jeudi, s’attellera à l’examen du projet de budget 2019, sachant que ce projet a déjà été établi en août dernier par le ministre des Finances. Toutefois, une modification de ses chiffres est à prévoir, pour deux raisons : d’abord, en raison de la présence de nouveaux ministres, qui voudront avoir leur mot à dire sur les budgets qui leur ont été alloués, ensuite à cause de l’avertissement solennel adressé par le ministre des Finances lors du débat de confiance, vendredi dernier. M. Ali Hassan Khalil avait laissé entendre en effet ce jour-là que maintenir le projet de budget en l’état desservira gravement l’objectif économique que l’État s’est fixé, celui d’enregistrer une croissance de 1 % en 2019.

À l’ordre du jour s’impose aussi la nécessité de nommer un successeur à Fouad Fleifel, secrétaire général du Conseil des ministres, qui a fait valoir ses droits à la retraite. À la demande du chef du gouvernement, il pourrait toutefois assurer un intérim de quelques semaines, le temps qu’un remplaçant lui soit trouvé. Les noms de Mohammad Meccaoui et de Aani Chemaytelli sont avancés. Ce dernier est aujourd’hui secrétaire général du ministère des Affaires étrangères.

Selon des sources gouvernementales citées par notre correspondante Hoda Chedid, l’examen du projet de budget 2019 s’accompagnera de l’octroi de quitus financiers pour un ensemble d’institutions, obtenus après 10 ans de labeur par le ministère des Finances. Ces quitus ont été obtenus après une pénible reconstitution des comptes pour la période 1997-2017. Cette reconstitution a notamment porté sur les dons, les avances du Trésor, les avances budgétaires, les bons du Trésor, etc. Des « trous » existent dans ces comptes, notamment pour la période antérieure (1993-1996), qu’il appartiendra non aux Finances mais à la Justice d’en établir les éventuelles irrégularités et les personnes qui en sont responsables.

Pour permettre à l’État d’engager des dépenses légalement, l’ouverture d’une session extraordinaire de la Chambre est nécessaire, puisque les dépenses sur la base du 12e provisoire ne sont possibles que durant le mois de janvier. D’un commun accord, le président de la République, le chef du gouvernement et le président de la Chambre feront le nécessaire pour qu’une loi soit votée autorisant ces dépenses, avant l’ouverture de la prochaine session ordinaire de la Chambre, à la mi-mars.


Précédé de deux réunions de coordination entre tous les fonds engagés dans la conférence de Paris (CEDRE) en avril 2018, le premier Conseil des ministres après la confiance se tiendra dans les jours qui viennent, sans doute jeudi. Son ordre du jour n’a pas été encore établi, mais il s’imposera de lui-même, ce sera l’examen du projet de budget 2019.Deux importantes réunions de...

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