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Économie - Infrastructures

La SFI « prête à investir un milliard de dollars par an » au Liban en cas de réformes

La centrale électrique de Zouk. Photo Philippe Hage Boutros

La Société financière internationale (SFI), bras privé de la Banque mondiale, s’est dit prête à « investir et accorder des prêts d’un milliard de dollars par an » au secteur privé libanais si le gouvernement engage des réformes économiques, a affirmé son directeur régional pour la zone MENA, Mouayed Makhlouf, dans un entretien accordé hier au quotidien local Daily Star. Confirmant ainsi l’annonce effectuée par le vice-président Afrique et Moyen-Orient Sergio Pimenta à L’Orient-Le Jour, lors de la conférence de Paris (CEDRE).

La SFI souhaite « faciliter la coopération » entre le gouvernement et le secteur privé afin que ce dernier joue un « plus grand rôle » dans la modernisation des infrastructures, principalement les télécommunications, les transports et l’électricité. L’organisme a signé en mai un contrat avec le ministère de l’Énergie en vue d’assurer le rôle de « transactionnal advisor » dans le processus d’attribution des licences à des producteurs d’électricité indépendants (Independent Power Producers – IPP). Ces derniers auront pour mission de construire de nouvelles centrales à Zahrani et Selaata (projets prévus dans le cadre de la conférence de Paris). Les IPP vendraient l’électricité produite à Électricité du Liban (EDL) sur une période de vingt ans ou plus. Ces centrales, dotées de turbines à gaz à cycle combiné, devraient en priorité fonctionner au gaz naturel. Mouayed Makhlouf a indiqué que le Liban diminuerait considérablement ses coûts opérationnels avec des centrales fonctionnant au gaz naturel liquéfié au lieu du gasoil (mazout).

La SFI a également signé en mai un contrat avec le Haut Conseil pour la privatisation et les partenariats afin qu’elle puisse jouer le rôle de consultant-dirigeant sur le projet d’agrandissement de l’Aéroport international de Beyrouth (également prévu à la réunion de Paris).

Mouayed Makhlouf a par ailleurs indiqué que le Premier ministre désigné Saad Hariri était favorable à une privatisation du secteur des télécoms. « Le secteur privé peut gérer les réseaux de télécommunication fixe et mobile de manière plus efficace et à un coût moindre pour les consommateurs », a-t-il déclaré.


La Société financière internationale (SFI), bras privé de la Banque mondiale, s’est dit prête à « investir et accorder des prêts d’un milliard de dollars par an » au secteur privé libanais si le gouvernement engage des réformes économiques, a affirmé son directeur régional pour la zone MENA, Mouayed Makhlouf, dans un entretien accordé hier au quotidien local Daily...

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