La Banque du Liban a publié hier une circulaire intermédiaire (n° 514) dans laquelle elle impose aux agences spécialisées dans les transferts d’argent, comme « Western Union, MoneyGram ou OMT », de payer en livres libanaises les sommes envoyées aux destinataires sur le territoire, peu importe la devise dans laquelle les fonds ont été initialement déposés.
La mesure, visant à renforcer la lutte contre « le blanchiment d’argent », ne concerne pas les virements bancaires effectués depuis l’étranger vers le Liban, a précisé la Banque centrale. Plus tôt dans la journée, la BDL avait publié une première circulaire pour imposer cette obligation, sans toutefois préciser son champ d’application et ses exclusions, et en se référant aux « sociétés qui effectuent des transferts monétaires en ligne ».
Des omissions qui ont conduit plusieurs personnes, notamment sur les réseaux sociaux, à conclure que la mesure s’imposait également aux transferts bancaires, jusqu’à ce que la BDL précise les modalités de la mesure.
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ANNULER CETTE CONNERIE CAR ELLE VA FREINER ENORMEMENT LES TRANSFERS DE LA DIASPORA VERS LE LIBAN.
LA LIBRE EXPRESSION
11 h 00, le 15 janvier 2019