Rechercher
Rechercher

Économie - Conjoncture

Le marché immobilier n’attend qu’une chose, un nouveau gouvernement, insiste Ramco

Une des priorités du nouveau gouvernement sera de trouver au plus vite une solution pour faciliter l’accès des ménages à la propriété, estime Ramco. Photo P.H.B.

Voilà des mois que le Liban attend un nouveau gouvernement. Les tergiversations et les tractations tirent en longueur. Par le passé, la résolution d’une crise politique n’a jamais fait de miracles pour l’immobilier. Mais aujourd’hui, le pays est tellement au bord du précipice que le marché cherche actuellement n’importe quelle bouée de sauvetage pour, a minima, enrayer la spirale négative dans laquelle il est embourbé.

Si par miracle un nouveau gouvernement était formé ces prochains jours, une de ses priorités sera de trouver au plus vite une solution pour faciliter l’accès des ménages à la propriété. Actuellement, le marché immobilier est quasiment à l’arrêt du fait de l’interruption des prêts au logement subventionnés et en raison des taux d’intérêt élevés des banques privées.

Pour les familles ayant un budget de 200 000 à 400 000 dollars, il est devenu très difficile d’acheter un appartement sans passer par un prêt préférentiel. Prendre un prêt avec des intérêts de 8 à 9 % sur plusieurs années augmente considérablement la valeur finale de l’appartement. Cette formule n’est pas viable pour les ménages les plus modestes.

Pourtant, la demande existe. Elle n’a pas totalement disparu. De nombreux ménages attendent avec impatience la réactivation des prêts subventionnés pour finaliser leur achat immobilier. Entre-temps, ils multiplient les visites et comparent, au grand désespoir des promoteurs et des propriétaires.

En fin de compte, la baisse des prix de ces dernières années n’a pas modifié la donne. Que ce soit à 2 500 dollars le m2 à Verdun et à Gemmayzé ou à 5 000 dollars le m2 au centre-ville, les appartements neufs bradés ne trouvent pas forcément preneur. Le prix n’est pas la seule raison de la crise actuelle. La situation économique, l’impasse politique, le manque de confiance et l’absence de perspectives sont bien plus alarmants.

Si la formation d’un nouveau gouvernement ne va pas résoudre tous les problèmes comme d’un coup de baguette magique, elle peut au moins enrayer la morosité actuelle. Il faut être réaliste : la dynamique ne va pas changer aussi facilement, mais l’on peut au moins espérer une éclaircie passagère.

Il n’y a pas si longtemps, avant la désignation du président et la tenue des élections législatives, le marché immobilier était dans la même situation qu’aujourd’hui. La tenue des élections, en mai dernier, n’a pas eu les effets escomptés. Mais aujourd’hui, le marché, à défaut de mieux, ne peut que s’agripper à la formation d’un nouveau gouvernement pour espérer des jours meilleurs.

En coopération avec :



Tél.: 01-349910

www.ramcolb.com

Voilà des mois que le Liban attend un nouveau gouvernement. Les tergiversations et les tractations tirent en longueur. Par le passé, la résolution d’une crise politique n’a jamais fait de miracles pour l’immobilier. Mais aujourd’hui, le pays est tellement au bord du précipice que le marché cherche actuellement n’importe quelle bouée de sauvetage pour, a minima, enrayer la spirale...

commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut