Ces trois nouveaux services seront chargés de veiller au respect de la politique de sécurité nationale, du droit international et des traités relatifs aux droits de l'homme, précise l'agence de presse officielle SPA.
Après l'avoir nié, Riyad a reconnu fin octobre que l'assassinat du journaliste dans les locaux du consulat saoudien à Istanbul avait été prémédité et commis par une équipe des services de renseignement. Le roi Salmane a ensuite ordonné la restructuration de ces services.
Selon des membres de l'administration saoudienne, l'équipe de 15 personnes chargée de l'assassinat a été constituée par Ahmed al-Assiri, directeur adjoint de la présidence générale du renseignement, que le roi a limogé ainsi que son conseiller Saoud al-Qahtani.
Les nouveaux services ont été créés à la demande d'un comité dirigé par le prince héritier Mohammad ben Salmane, ministre de la Défense, qui exerce de facto le pouvoir.
Ce dernier nie avoir ordonné l'assassinat de Jamal Khashoggi mais le Sénat américain l'a désigné la semaine dernière comme responsable de la mort du journaliste. Donald Trump s'est montré beaucoup plus clément, malgré les conclusions de la CIA, pour laquelle le prince est probablement le commanditaire de cet assassinat.
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