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Lifestyle - Coolitude

La palette des fêtes, tendance 2018 : Noël bleu avec un zeste de vintage

Comme en matière de mode où chaque saison dépose ses marques, on joue actuellement les nouvelles tendances pour les célébrations de fin d’année.


Les tendances de l’année. Photo extraite du site Interiorzine (Ikéa)

Cette période festive devient de plus en plus l’occasion idéale de réveiller en chacun des velléités de créativité. Personne n’a oublié les paroles de la célèbre chanson Noël blanc : « Le sapin scintillant/la neige d’argent/Noël mon beau rêve blanc », mais la tendance générale se dirige vers une envie d’« autre chose ». On se creuse la tête pour réaliser chez soi des atmosphères féeriques : faut-il rester dans les ornements classiques, précieusement conservés dans des boîtes en carton, les repenser (minimaliser ou maximaliser), ou tout bonnement innover ? Dans le doute, certains à la recherche du spectaculaire ont même recours à des professionnels du design. Cette envie a été portée par la Toile qui a cerné le new look de la magie des fêtes. Ainsi, le site Interiorzine développe ce qui est tendance et stylish cette année. En introduction, il précise : « En ce moment, quand on pense décoration de Noël, l’adage “Something new, something old” (quelque chose de neuf, quelque chose de vieux) tombe en plein dans le mille, avec néanmoins cette connotation moderne plus dans l’air du temps : “Something vintage and something recycled” (quelque chose de vintage et quelque chose de recyclé). L’accent est donc mis, en cette saison, sur le “vintage Spirit”. Et cet esprit vintage peut être, par exemple des éléments décoratifs en verre légués par des parents ou grands-parents que l’on marie notamment avec des branches d’arbres desséchées ou de la verdure allégée. »


« Less is more »

Le principe est de ne pas compliquer les choses. Quelques lumières sur un arbre suffisent à diffuser une atmosphère sereine et cozy. Côté couleurs, on apprend que les tonalités de bleu ont la cote et qu’elles s’harmonisent bien avec des formes géométriques taillées dans du métal au brillant atténué. Au-delà du choix de la couleur et du style des arrangements que l’on désire élaborer, le mot d’ordre est « less is more » et le chic avant tout. Cette notion de moins peut être réellement un plus quand sont utilisés comme support d’ornement, par exemple, des objets du quotidien, tels des barreaux noirs de fenêtre servant de fond à un entrelacs de fins feuillages.

Et quid des amateurs d’arbres de Noël arrivant jusqu’au plafond, et croulant sous les boules multicolores (héritage de l’époque victorienne), de trains électriques chamarrés et sillonnant les salons, de traîneaux rutilants stationnés dans les jardins. Que l’on se rassure, ils ont encore, et auront, longtemps encore, leurs inconditionnels.


À Berlin, la croix gammée vs « Mon beau sapin »

Néanmoins, le dicton « Autre temps, autres mœurs » opère toujours, car le miracle de Noël et de son sapin a brillé de mille différents feux, à travers le temps, rayonnant de l’Allemagne (son point d’origine) vers le reste du monde. L’Angleterre de la reine Victoria lui a donné tout son flamboyant et le président US Franklin Pierce a installé le premier arbre de Noël à la Maison-Blanche en 1853. Tous ses successeurs sont restés fidèles à cette coutume, y compris le président Théodore Roosevelt, protecteur de la nature avant l’heure, qui avait d’abord refusé que l’on coupe un arbre, mais avait sacrifié à son principe devant la grande objection de ses enfants.

Ailleurs, une balade dans la forêt enchantée des arbres de Noël est actuellement proposée par le Deutsches Historisches Museum (le musée historique allemand), situé à Berlin, à travers une exposition intitulée Angel, Swastika, Dome of the Rock: Christmas Tree Decorations from the 19th Century until Today (Anges, croix gammée et Dôme du Rocher : la décoration de l’arbre de Noël du XIXe siècle jusqu’à aujourd’hui). Cet accrochage a montré que ces décorations populaires ont parfois été réappropriées par la politique. Ainsi, sur les arbres de Noël nazis on accrochait la croix gammée et des éclats de bombes. Alors que ce pays a fait connaître dans le monde entier, Mon beau sapin, roi des forêts/que j’aime ta verdure/tes bonbons et tes joujoux, du compositeur allemand Ernst Anschütz qui l’avait intitulé O Tannenbaum.


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