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Campus - RENCONTRE

Un hackathon libano-allemand dans le cadre du Smart Beirut Summit

Le hackaton très attendu se tiendra le 18 décembre et réunira 7 différentes universités : l’Université antonine (UA), Notre Dame de Louaizé (NDU), l’Université américaine de Beyrouth (AUB), l’Université libano-américaine (LAU), l’Université Saint-Joseph (USJ), l’Université de Balamand (UOB) et l’Université Saint-Esprit de Kaslik (USEK).

Organisée par la faculté d’ingénierie de l’Université antonine et le laboratoire Ticket en collaboration avec BMW Group et la plateforme Splunk (une multinationale américaine produisant des logiciels de recherche, de suivis et d’analyses de données), la compétition portera sur l’analyse de données et débouchera sur la création d’une application dont se servira BMW. L’Orient-Le Jour a rencontré deux collaborateurs essentiels de ce projet : Jimmy Nassif, libanais travaillant pour BMW, et Thomas Huber, représentant marketing de Splunk en Allemagne.


Quel est le rôle des quatre acteurs que sont l’Université antonine, le laboratoire Ticket, BMW et Splunk dans le hackathon prévu le 18 décembre ?

Jimmy Nassif : L’Université antonine accueille l’événement Smart Beirut Summit ; le hackathon sera une partie de cet événement. BMW et Splunk sont des sponsors. Le but du hackathon est de créer une application en utilisant le logiciel Splunk pour BMW. Le produit final sera utilisé par BMW.

Thomas Huber : Splunk est une plateforme de données d’analyse, un logiciel que vous pouvez installer sur un ordinateur. Vous pouvez y lire les données de n’importe quelle machine. Certains étudiants connaissent déjà Splunk, mais pour ceux qui ne connaissent pas le logiciel, nous offrirons des manuels et une assistance pour apprendre à s’en servir.


Comment se déroulera la compétition le jour J ?

Jimmy Nassif : L’événement durera 24 heures et commencera à 8h du matin. Tous les étudiants seront dans le même amphithéâtre et auront les données en même temps. Chaque équipe sera composée de trois membres. Puis nous avons un jury technique qui fera une première sélection des six meilleures équipes. Ces six équipes sélectionnées auront 24 heures à nouveau pour se préparer au pitch. Il y aura trois gagnants, qui recevront de l’argent et des stages dans les trois entreprises sponsorisant l’événement. Les stages iront de six à neuf mois, peut-être un an.


Pourquoi est-ce important de créer une telle compétition, pour les étudiants et les différents organisateurs ?

Thomas Huber : BMW a l’organisation et les liens, Splunk a le logiciel, mais pour créer de la valeur à partir de ces données, il faut des gens. Nous avons besoin de personnes créatives, novatrices et intelligentes pour générer de la valeur à partir des données. C’est un bon moyen pour motiver les étudiants, et les rassembler dans un même lieu permet d’obtenir différents angles d’interprétation sur des points auxquels nous n’avions peut-être jamais pensé auparavant. C’est une bonne opportunité pour les étudiants de dépasser le cadre théorique de leurs études, ils peuvent mettre en pratique leur savoir sur de vraies données de clients, sur de vrais scénarios de la vie réelle.

Jimmy Nassif : Nous ne faisons pas le hackathon juste pour avoir des gagnants. Nous cherchons aussi d’autres étudiants, nous en avons besoin, pour avoir le plus d’innovation. Ici, au Liban, nous avons beaucoup de talents, il faut qu’ils s’ouvrent au monde pour réaliser leurs rêves. Pour un Libanais, accéder à un stage à BMW en Allemagne est plus compliqué que pour un Allemand : nous poussons les Libanais à se dépasser.


Pouvez-vous nous parler du partenariat entre BMW et l’Université antonine ?

Jimmy Nassif : Nous avons commencé une coopération entre BMW et l’Université antonine il y a 3 ans, en 2015. Nous avons offert la possibilité à des étudiants libanais d’aller faire leur stage à BMW et nous proposons des doctorats en partenariat. Nous avons constaté par la suite que les étudiants faisaient un très bon travail là-bas. Nous avons voulu renforcer ce partenariat. Il nous fallait quelque chose d’original pour cela : ce fut le laboratoire Ticket, qui est devenu le lien direct entre l’Université antonine et le groupe allemand. Géré par le docteur Béchara al-Bouna, nous nous en sommes servis comme étape préliminaire à la préparation des étudiants avant de les envoyer en Allemagne.


Pour le futur, après le hackathon ?

Thomas Huber : Nous pensons que c’est un point de départ. Nous aimerions en faire un autre avec plus d’universités, avec des cas différents. C’est la première fois que Splunk apparaît au Liban. C’est par le biais de notre partenariat avec BMW, et notamment grâce au lien qu’est Jimmy Nassif, que nous avons atterri ici. Il y a de plus en plus de gens qui créent de la valeur grâce à Splunk, et c’est pourquoi nous soutenons ce projet au Liban.



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