L’ancien ministre de la Santé, Waël Bou Faour, a dénoncé hier la publication d’une décision « autorisant de nouveau la mise sur le marché libanais de pesticides nocifs pour la santé, dont certains sont même cancérigènes, ce qui va à l’encontre de tous les rapports scientifiques ». Dans une déclaration, il a souligné que cette autorisation est « basée sur une fausse décision de forme et non de fond du Conseil d’État ».
M. Bou Faour s’est interrogé sur l’autorité « responsable de la sécurité et de la santé des Libanais », affirmant que les ministères de la Santé et de l’Agriculture sont appelés à mettre un terme à l’utilisation de ces produits.
La réponse ne s’est pas fait attendre. Le ministre sortant de la Santé, Ghassan Hasbani, a affirmé sur son compte Twitter que son ministère campe sur sa position refusant la mise sur le marché de ces pesticides, et ce « malgré la décision du Conseil d’État émise en faveur du ministère de l’Économie ». Il a souligné avoir demandé au Conseil d’État de « réviser sa décision pour éviter les dégâts aux citoyens ».
Par ailleurs, le bureau du ministre a précisé que « la représentante du ministère de la Santé au comité des pesticides a voté contre l’autorisation d’importation de ces pesticides et avait appelé à former dans les plus brefs délais le comité scientifique chargé de donner des avis scientifiques concernant ces produits ».
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LA LIBRE EXPRESSION
16 h 03, le 06 décembre 2018