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Économie - Indicateur

Au Liban, l’activité commerciale à la peine au troisième trimestre

Une rue commerçante à Tripoli. L’activité de commerce de détail a baissé dans la majorité des catégories de produits étudiées dans le calcul de l’indice. Joseph Eid/AFP

L’indice de l’Association des commerçants de Beyrouth (ACB) et de la Fransabank, qui mesure l’activité commerciale de détail, a terminé le troisième trimestre à 48,17 points, contre 49,93 à la même période un an plus tôt (-3,5 %), les principales ventes à la baisse étant entre autres celles des chaussures, des produits d’optique médicale ou encore des vêtements.Cette variation dissimule en réalité une baisse de l’activité réelle de 9,23 % de l’activite commerciale de détail sur l’ensemble du troisième trimestre en glissement annuel, et de 10,63 % en excluant les ventes de carburant (+1,45 %). L’indice a en outre progressé par rapport à sa valeur au deuxième trimestre (45,71 points), ainsi que par rapport au premier trimestre 2018 (46,32 points), mais a reculé par rapport au quatrième trimestre 2017 (49,64 points). Calculé à partir d’une base de 100 points correspondant au quatrième trimestre 2011, l’indice publié par l’ACB et la Fransabank pondère les résultats d’un échantillon d’entreprises représentant l’ensemble des filières du commerce de détail en fonction du taux d’inflation calculé par l’Administration centrale de la statistique (ACS). Selon cette dernière, l’inflation a augmenté de 6,53 % à fin septembre comparé à son niveau un an plus tôt.

Les ventes de chaussures et de produits en cuir ont enregistré la plus forte baisse (-51,02 %) comparé à l’année précédente. Les ventes de produits d’optique médicale et d’appareils auditifs (-30,19 %), d’instruments de musique (-28,51 %) et de vêtements (-21,89 %) ont également été à la peine. Les pâtisseries (+10,48 %), le matériel médical (+9,67 %) et le tabac (+5,14 %) font partie des rares hausses (6 catégories sur 25) constatées sur la période étudiée.Les auteurs du rapport attribuent la détérioration de l’activité commerciale à la baisse du nombre de touristes – notamment ceux du Golfe – et des Libanais de la diaspora libanaise dont les dépenses pendant les mois d’été sont importantes, tandis que le pouvoir d’achat des Libanais résidant au Liban est en berne depuis plusieurs années. Ils ajoutent que le secteur commercial espère que le nouveau gouvernement – qui n’a pas été formé près de 7 mois après les législatives de mai – respectera les engagements de réformes formulés lors de la CEDRE à Paris le 6 avril. Le Liban s’est notamment engagé à restructurer son économie et à réduire son déficit budgétaire.

Le rapport critique également les nouvelles taxes adoptées par le Parlement, à l’origine de la hausse de l’inflation, selon lui.

L’indice de l’Association des commerçants de Beyrouth (ACB) et de la Fransabank, qui mesure l’activité commerciale de détail, a terminé le troisième trimestre à 48,17 points, contre 49,93 à la même période un an plus tôt (-3,5 %), les principales ventes à la baisse étant entre autres celles des chaussures, des produits d’optique médicale ou encore des vêtements.Cette...

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