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Dernières Infos - Liban

Noeud sunnite : Bassil reçu par Nasrallah vendredi soir

Photos AFP et OLJ

Le secrétaire général du Hezbollah Hassan Nasrallah et le chef du Courant patriotique libre Gebran Bassil se sont entretenus vendredi soir du "nœud sunnite", dernier obstacle à la formation du gouvernement, attendu depuis plus de cinq mois. 

Les deux parties se sont accordés sur l'importance de "renforcer l'unité nationale" et d'éviter au pays une "provocation communautaire".

Cet entretien intervient alors que le leader du parti chiite doit s'exprimer dans l'après-midi.

La semaine dernière, alors que la formation du nouveau gouvernement semblait imminente, la revendication des sunnites indépendants soutenus par le Hezbollah d'obtenir un portefeuille, avait mis à terme à tous les espoirs. Cette revendication est catégoriquement rejetée par le Premier ministre désigné Saad Hariri, à Paris depuis la fin de la semaine dernière, et qui a reçu sur ce point le soutien tacite du chef de l'Etat, Michel Aoun.

Vendredi, les six députés sunnites pro-8 Mars avaient réaffirmé que "la seule et unique solution" au "nœud sunnite" qui fait obstacle à la naissance du gouvernement était de leur attribuer un portefeuille ministériel comme ils le réclament, appelant le président Aoun, qui les a reçus au palais de Baabda, à essayer de convaincre Saad Hariri.

Quelques heures plus tard, M. Bassil avait annoncé que le CPL œuvrait à trouver une solution au "nœud sunnite-chiite", estimant que « personne ne peut accaparer la représentation d’une communauté ». Dans son numéro de samedi, le journal al-Akhbar, très proche du Hezbollah, a indiqué que le chef de l’État avait donné à M. Bassil la mission de surmonter ce dernier obstacle.


Le secrétaire général du Hezbollah Hassan Nasrallah et le chef du Courant patriotique libre Gebran Bassil se sont entretenus vendredi soir du "nœud sunnite", dernier obstacle à la formation du gouvernement, attendu depuis plus de cinq mois.  Les deux parties se sont accordés sur l'importance de "renforcer l'unité nationale" et d'éviter au pays une "provocation communautaire". Cet...