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Dernières Infos - Liban

Générateurs privés : la grève diversement suivie dans certaines régions

Des générateurs privés à Saïda, au Liban-Sud. Photo Ani

Le mot d'ordre d'extinction de 17 à 19 heures des générateurs privés par leurs propriétaires, qui protestent contre les poursuites des autorités à leur encontre alors que les pouvoirs publics veulent les forcer à installer des compteurs, a été diversement suivi dans certaines régions libanaises, selon l'Agence nationale d'information (Ani, officielle).

Ainsi, à Saïda, au Liban-Sud, les représentants des propriétaires de moteurs ont décidé de couper leurs machines pendant une heure simplement, en concertation avec le président de la municipalité Mohammad Saoudi. A 17 heures, la ville a été plongée dans le noir, a constaté l'Ani.

A Tyr, les propriétaires de générateurs ont suivi le mouvement.

A Baalbeck, dans la Békaa, le mouvement a été particulièrement suivi. Les propriétaires de générateurs ont éteint les moteurs et leurs téléphones portables.

Selon des informations de l'OLJ, plusieurs générateurs ont été coupés dans le Metn et le Kesrouan.

A Tripoli, au Liban-Nord, l'ancien Premier ministre Nagib Mikati a déclaré dans un tweet que "plonger les régions libanaises dans le noir, notamment Tripoli, est la preuve de l'absence de vision sur le dossier de l'électricité". Des riverains ont coupé la route dans le secteur de Mina pour protester contre ces coupures.

Dans la journée, le ministre libanais sortant de l’Économie et du Commerce, Raëd Khoury, a assuré que les pouvoirs publics ne reculeront pas.

Les propriétaires de générateurs privés sont illégaux mais tolérés depuis des années, EDL ne produisant pas assez de courant pour alimenter tout le pays à plein temps. Depuis le 1er octobre, le gouvernement les oblige à installer à leur charge des compteurs chez leurs clients pour les facturer selon leur consommation. Les contrevenants ont un délai de dix jours pour installer les compteurs, au risque de voir leurs équipements confisqués.


Le mot d'ordre d'extinction de 17 à 19 heures des générateurs privés par leurs propriétaires, qui protestent contre les poursuites des autorités à leur encontre alors que les pouvoirs publics veulent les forcer à installer des compteurs, a été diversement suivi dans certaines régions libanaises, selon l'Agence nationale d'information (Ani, officielle).Ainsi, à Saïda, au Liban-Sud,...