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Liban - Parlement

La proposition de loi sur la carte de santé approuvée par la commission des Finances

La carte de santé pourra bientôt voir le jour. Hier, la commission parlementaire des Finances et du Budget a approuvé la proposition de loi régissant cette carte, suspendant toutefois quatre articles portant sur son financement et l’autorité compétente de laquelle elle devrait relever, à savoir le ministère de la Santé ou la Caisse nationale de Sécurité sociale. Il ne reste plus en principe qu’à la voter, après avoir résolu bien évidemment les questions en suspens.

Selon le président de la commission, Ibrahim Kanaan, ces questions devraient être réglées lors d’une ou deux séances tout au plus, d’autant que plusieurs propositions dans ce cadre sont évoquées. Il a estimé que la réunion d’hier a constitué une avancée majeure en voie de l’approbation de cette carte « qui bénéficiera notamment aux personnes qui n’ont aucune couverture médicale et qui constituent près de 35 % de la population ». Pour M. Kanaan, ce projet « permet de réformer le système de santé au Liban, ce qui devrait constituer d’ailleurs l’une des priorités du Parlement ».

De son côté, le ministre sortant de la Santé, Ghassan Hasbani, a expliqué que « ce projet n’élimine ni ne va à l’encontre du rôle de la Caisse nationale de Sécurité sociale ». Au contraire, a-t-il déclaré à l’issue de la réunion de la commission, « il complète le rôle de la CNSS et celui des autres tiers payants, assurant dans ce cadre une base de données des dossiers médicaux des citoyens ».

Cette carte est en effet biométrique et renferme les données médicales du citoyen depuis sa naissance. « Elle permet à tout un chacun d’accéder aux soins de santé primaire, abstraction faite de l’organisme qui le couvre », a-t-il ajouté, soulignant que le but ultime est d’« unifier les tiers payants pour qu’il y ait un seul organisme pour un service global de soins de santé ».


(Lire aussi : Proposition de loi pour faire bénéficier les patrons des prestations de la CNSS)


Commentant cette proposition de loi, Bilal Abdallah, député PSP du Chouf, a estimé que la commission parlementaire des Finances et du Budget « a bien fait de suspendre les articles relatifs au financement et à l’autorité compétente », d’autant qu’ils comportent une certaine « ambiguïté », « ne reflètent pas la réalité » et ne répondent pas « au principe d’équité entre les citoyens ». Dans une déclaration sur son compte Twitter, M. Bilal a noté que cette décision épargne au pays « un nouveau pas vers l’inconnu », d’autant que le projet semble être « attrayant », mais son application « n’est pas garantie ».

Tarek Merhebi, député du Futur, a de son côté estimé que la carte de santé est un projet « nécessaire » susceptible « de réduire les charges médicales du citoyen ». Dans une déclaration sur son compte Twitter, il a en outre appelé à l’approbation du projet relatif à l’assurance-vieillesse, affirmant qu’il poursuivra sa lutte à cet effet.


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commentaires (1)

et ceux qui n'ont jamais ete inscrits a la CNSS ? ceux qui paient Tres cher une assurance privee ? auront ils le privilege de cette couverture UNIVERSELLE??? ou sont ils consideres parmi les 05% de richards libanais et donc peuvent se le permettre ?

Gaby SIOUFI

16 h 13, le 23 octobre 2018

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Commentaires (1)

  • et ceux qui n'ont jamais ete inscrits a la CNSS ? ceux qui paient Tres cher une assurance privee ? auront ils le privilege de cette couverture UNIVERSELLE??? ou sont ils consideres parmi les 05% de richards libanais et donc peuvent se le permettre ?

    Gaby SIOUFI

    16 h 13, le 23 octobre 2018

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