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Économie - Entrepreneuriat

Des start-up libanaises dans la Silicon Valley grâce au « MIT Enterprise Forum Pan Arab »

Organisé par « MIT Enterprise Forum Pan Arab », une association à but non lucratif basée à Beyrouth, ce voyage, du 3 au 11 septembre, est le premier sponsorisé par l’opérateur de téléphonie mobile Touch. Photo D.R.

Plusieurs start-up libanaises se sont rendues le mois dernier pour un séjour d’une semaine dans la Silicon Valley afin de se familiariser avec les réseaux d’entrepreneuriat américains et, avec un peu de chance, dénicher de nouveaux clients.

Organisé par « MIT Enterprise Forum Pan Arab », une association à but non lucratif basée à Beyrouth, ce voyage, du 3 au 11 septembre, est le premier sponsorisé par l’opérateur de téléphonie mobile Touch. Quelques start-up bahreïnies ont également participé au programme avec le soutien de Tamkeen Bahrein.

Les cinq start-up libanaises qui ont été choisies – Seez App, Brate, MakerBrane, Smarke et Ecomz – répondaient à des critères précis : elles sont en activité depuis au moins deux ans, génèrent des revenus de 200 000 à 500 000 dollars par an, ont levé des fonds auprès d’investisseurs extérieurs et peuvent opérer sur des marchés internationaux.

« C’était particulièrement intéressant de rencontrer le vice-président des ventes et des opérations de Google, Anas Osman, qui nous a proposé une visite privée de Google », indique Rudy Bekerejian, qui a fondé Ecomz en 2015, une application qui permet aux chefs d’entreprise de créer un site de commerce en ligne.

Potentiels nouveaux contrats

« Le simple fait d’être dans la Silicon Valley ouvre l’esprit », renchérit Tarek Kabrit, cofondateur de Seez, une application de vente de voitures aux Émirats arabes unis et au Koweït basée au Liban.

Ces rencontres ont débouché, dans certains cas, sur de potentiels nouveaux contrats. M. Bekerejian a notamment pu discuter de partenariats avec Facebook, avec l’entreprise américaine spécialisée dans la grande distribution Walmart, ou encore avec une entreprise de cryptomonnaie européenne. « C’est très difficile, en temps normal, d’entrer en contact avec Facebook », souligne M. Bekerejian.

Les participants ont enfin tous participé à TechCrunch, une conférence de trois jours qui s’est tenue à San Francisco.

Cela fait plusieurs années que l’écosystème numérique se développe au Liban, notamment grâce à la circulaire n°331 de la Banque du Liban (BDL) de 2013 qui instaure un mécanisme de subventions permettant aux banques de bénéficier d’une garantie à 75 % de la BDL. Le développement des start-up et de l’économie numérique fait partie des principales pistes identifiées par le cabinet de conseil international McKinsey – mandaté en début d’année par le gouvernement sortant – pour diversifier l’économie du Liban.

La startup libanaise Myki a annoncé début septembre avoir finalisé une seconde levée de fonds de quatre millions de dollars. Deux des trois investissements ont été financés par l’intermédiaire de la circulaire n°331.

Plusieurs start-up libanaises se sont rendues le mois dernier pour un séjour d’une semaine dans la Silicon Valley afin de se familiariser avec les réseaux d’entrepreneuriat américains et, avec un peu de chance, dénicher de nouveaux clients.Organisé par « MIT Enterprise Forum Pan Arab », une association à but non lucratif basée à Beyrouth, ce voyage, du 3 au 11 septembre,...

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