Fête nationale saoudienne : Hariri vante "l'ouverture et les accomplissements" de Riyad

A l'occasion de la fête nationale saoudienne, célébrée le 23 septembre, le Premier ministre libanais désigné Saad Hariri a vanté "la renaissance et les accomplissements exemplaires" ainsi que "l'ouverture et la modernité" du royaume saoudien, affirmant que le Liban "se souvient que Riyad s'est toujours tenu à ses côtés" dans les moments de crise. 

Dans un entretien à l'Agence de presse officielle saoudienne SPA, Saad Hariri a vanté "la grande renaissance et les accomplissements exemplaires réalisés par le royaume saoudien dans de nombreux domaines et secteurs", relevant également "la politique d'ouverture et de modernité adoptée par ses dirigeants".

"Sous l'autorité du roi Salmane Ben Abdelaziz et du prince héritier Mohammad, l'Arabie saoudite est parvenue à harmoniser le fait qu'elle doit remplir ses obligations en matière de progrès et les besoins de son peuple, à tous les niveaux", a souligné M. Hariri. Il a indiqué que l'Arabie était parvenue à réaliser cela "malgré la série de défis et de menaces auxquels elle a dû faire face, provenant autant de l'intérieur que de l'étranger". Il a affirmé n'avoir "aucun doute quant à la sage politique suivie par les dirigeants saoudiens pour gérer les crises", qu'il s'agisse de la lutte contre le terrorisme, des plans visant "la stabilité du royaume".

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Saad Hariri a encore salué "la réaction rapide et efficace (de Riyad) contre les plans visant à renverser le pouvoir légitime au Yémen, et l'annihilation de tous les mouvements soutenus directement par l'Iran et visant les territoires du royaume saoudien".
L'Arabie saoudite dirige la coalition militaire, à laquelle participent également les Émirats arabes unis, qui soutient militairement les forces pro-gouvernementales yéménites dans le conflit les opposant aux rebelles houthis, soutenus par l'Iran. A de nombreuses reprises au cours des derniers mois, les houthis ont lancé des missiles sur des cibles saoudiennes, dont la majorité ont été interceptés par Riyad. 

Le Premier ministre libanais a parallèlement salué "la vision économique" saoudienne, son ouverture et le fait que ses dirigeants ont "octroyé aux femmes la possibilité de participer davantage à la vie publique". 

"En cette date importante, le Liban se souvient que l'Arabie s'est toujours tenue aux côtés du peuple libanais et l'a soutenu dans toutes ses crises, notamment lors des attaques israéliennes qui se sont succédé au cours des dernières décennies", a déclaré Saad Hariri. 

Les relations entre M. Hariri et l'Arabie saoudite s'étaient détériorées fin 2017, la politique du Premier ministre libanais étant jugée trop bienveillante à l’égard du Hezbollah, allié de l'Iran et de Damas, grand rival de Riyad dans la région. Ces tensions s'étaient soldées par l'annonce d'une démission surprise de Saad Hariri depuis Riyad, début novembre. Il avait ensuite accepté de revenir sur sa démission, après la publication d'une décision gouvernementale obligeant le Liban à se distancier des axes et conflits régionaux.

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