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Campus - ORIENTATION

Un master en traduction passionnant et riche en possibilités

Les différentes spécialisations qu’offre l’École de traducteurs et d’interprètes de Beyrouth (ETIB) préparent les étudiants à un marché du travail de plus en plus exigeant et sélectif.

La professeure Gina Abou Fadel Saad, doyenne de la faculté de langues et de traduction, et directrice de l’École de traducteurs et d’interprètes de Beyrouth (ETIB).

« Dans notre monde globalisé, le métier passionnant qu’est la traduction prend de plus en plus d’envergure et ouvre de nombreuses portes à celui qui choisit de l’exercer », affirme d’emblée Gina Abou Fadel Saad, doyenne de la faculté de langues et de traduction, et directrice de l’École de traducteurs et d’interprètes de Beyrouth (ETIB) de l’USJ. En effet, dans un monde où le numérique prime et les offres de travail se font rares, ces options spécialisées permettent aux traducteurs de développer des aptitudes bien précises.

Tout comme la médecine ou le droit, le master en traduction à l’ETIB se divise en spécialisations : traducteur de conférence, traducteur-rédacteur, traducteur du domaine des banques et des affaires, et traducteur-traductologue. Après avoir validé 60 crédits de tronc commun au début de leur master, les traducteurs à l’ETIB ont la possibilité de choisir l’option qui les tente. « On n’excelle que dans ce que l’on aime » : c’est le credo de Mme Abou Fadel Saad. Ainsi, les étudiants ayant un penchant pour le domaine des affaires ne sont pas obligés de suivre des cours de traduction médiatique ou littéraire, et vice versa. « En dernière année de licence, nous organisons des séances d’orientation afin d’expliquer la différence entre les options à nos étudiants, ainsi que les débouchés de chacune, pour les aider à mieux cerner leurs préférences », explique-t-elle. De plus, connaissant bien les aptitudes de ses étudiants, on peut les conseiller sur leur choix idéal.


(Lire aussi : Les dynamiques linguistiques francophones à l’USJ)


Des spécialisations aux débouchés multiples
Bien que certaines options soient plus prisées que d’autres, chacune possède ses particularités et ses débouchés professionnels. Les traducteurs de conférence, formés aux examens de sélection de l’Organisation des Nations unies (ONU), se tournent vers les organisations non gouvernementales, les organismes de l’ONU, ainsi que les Parlements et les ministères. Les traducteurs-rédacteurs, qui suivent des cours d’écriture, de journalisme et de copywriting, travaillent dans la presse écrite ou les médias audiovisuels. Les traducteurs du domaine des banques et des affaires sont formés à l’actualité du monde des affaires et se penchent sur la traduction économique, financière et juridique. Les traducteurs-traductologues sont les personnes destinées à la recherche et l’enseignement, et rédigent un mémoire de master en fin d’étude.

Ces spécialisations permettent aux étudiants de développer leurs compétences distinctives qui leur seront utiles face à un marché de travail aujourd’hui très exigeant et sélectif. « Au lieu d’un enseignement éclaté sans approfondissement des aspects spécifiques, la formation de chacune de ces options permet de cibler les besoins des entreprises et des organismes de recrutement », ajoute la professeure Abou Fadel Saad. Outre la pénurie des offres de travail, l’évolution digitale pousse beaucoup de compagnies à rechercher rapidité et facilité, et donc à se référer aux traductions automatiques, aujourd’hui de plus en plus performantes. D’après la directrice de l’ETIB, « la traduction automatique ne pourra pas remplacer le traducteur, cependant celui-ci doit savoir s’adapter à l’évolution technologique et en tirer le plus grand profit pour l’exercice de son métier ». En conséquence, les cours de traduction assistée par ordinateur offerts à l’ETIB permettent aux étudiants d’être à jour vis-à-vis des avancées digitales. Ainsi bien préparés, les traducteurs diplômés ont beaucoup plus de chance de trouver du travail dans le domaine de leur choix.



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