Rechercher
Rechercher

Campus - Festival

À l’USJ, les étudiants traduisent et chantent la paix

Le prix Joseph Zaarour a été remis à quatre lycéens.

Suite à la distribution des prix, de petits groupes se sont formés afin de traduire les trois chansons relatives au thème de la paix interprétées lors de l’événement par les talents des première et deuxième années de traduction.

C’est dans une ambiance conviviale que l’École de traducteurs et d’interprètes de Beyrouth (ETIB) a organisé, pour la deuxième année consécutive, le Festival de la traduction au campus des sciences humaines de l’Université Saint-Joseph de Beyrouth. Deux moments forts ont marqué l’édition 2018 du festival : la remise du prix Joseph Zaarour pour la meilleure traduction et l’atelier de traduction, au cours duquel les candidats ont traduit des chansons sur le thème de la paix.

« Le vendredi 13 avril représente pour les personnes superstitieuses un jour de malchance. Pour nous Libanais, le 13 avril n’est autre que la commémoration du début de la guerre civile au Liban. Nous avons alors décidé à l’ETIB de choisir cette date pour le festival », explique Gina Abou Fadel Saad, doyenne de la faculté de langues et de traduction et directrice de l’ETIB. Et de préciser : « Lors de cette manifestation culturelle, nous traduisons et chantons la paix. Nous communiquons le message dont ce monde en guerre a besoin en utilisant ce qu’il peut y avoir de plus précieux dans une société : les langues. L’ETIB, première école de traduction au Liban, fondée il y a 38 ans, a toujours été connue pour son ambiance chaleureuse où des étudiants du monde entier, venus d’horizons sociaux multiples, se rencontrent pour échanger leurs cultures. La formation ici ne se limite pas aux cours mais s’élargit pour regrouper des conférences, des colloques, des prix, des concours et bien sûr des festivals. » 

« Le prix Joseph Zaarour pour la meilleure traduction était d’habitude attribué aux étudiants dans le cadre d’un colloque et le Festival de la traduction se faisait sous le nom d’atelier de traduction. Nous avons alors eu l’idée en 2017 de regrouper le prix et l’atelier en un seul événement qui a ensuite pris le nom de Festival de la traduction », sponsorisé par la SGBL et la compagnie d’assurance LIA, ajoute Mme Saad.


Fayrouz, Mathieu, Armstrong...

Cette année, 289 élèves de nombreuses écoles du Liban ont participé à la 16e édition du concours Joseph Zaarour. Le premier prix au niveau du Liban pour la meilleure traduction a été décerné à Marie-Nour Salibi (collège de la Sagesse Saint-Jean-Brasilia) au niveau des classes de première, et à Joëlle Charbel (collège Notre-Dame des Apôtres-Raouda), au niveau des classes de terminale. Le deuxième prix a été décerné à Ali Salloukh (lycée Abdel Kader) au niveau des classes de première et à Yasmina Mehchi (Jesus & Mary School-Rabweh) au niveau des classes de terminale. Les lauréats ont reçu un prix en espèces remis par Thérèse Salamé Zaarour, veuve de Joseph Zaarour, et tous les finalistes ont reçu la dernière édition du dictionnaire al-Mounged bilingue offert par Dar el-Machreq. 

Suite à la distribution des prix, de petits groupes se sont formés afin de traduire les trois chansons relatives au thème de la paix interprétées lors de l’événement par les talents de la première et de la deuxième année de traduction : Mille Colombes de Mireille Mathieu, What a Wonderful World de Louis Armstrong et Rah Nebqa Sawa de Fayrouz. 

De nombreux élèves des classes de première et de terminale, les étudiants du centre de langues et de traduction (CLT) de l’Université libanaise ainsi que les étudiants de l’ETIB ont relevé le défi et ont traduit ces chansons vers l’arabe, le français et l’anglais. Un jury formé des enseignants de l’ETIB a ensuite délibéré et choisi les meilleures chansons traduites pour ensuite récompenser les nombreux gagnants du CTL, de l’ETIB ainsi qu’un étudiant en mobilité de l’Institut de management et de communication interculturels à Paris (ISIT). Les chansons ont été par la suite interprétées en solo ou en chœur par les jeunes talents de l’ETIB. « Ce festival est exotique et nous permet de joindre l’utile à l’agréable. Nos enseignants ont raison : traduire est un art et participer à ce festival, c’est se mettre dans la peau d’un artiste, jongler avec les mots, tracer de nouvelles voies… » affirme, enthousiaste, Joëlle Ahmarani, étudiante en troisième année de traduction à l’ETIB. Et pour Élisa Mattar, étudiante en deuxième année d’interprétation à l’ETIB, « cette année est ma dernière année à l’ETIB. Cette école m’a permis d’avoir les meilleurs enseignants. Je suis contente d’avoir participé pour la deuxième fois à ce festival exceptionnel » !


Lire aussi

Ces étudiant(e)s qui ont choisi le chinois...





C’est dans une ambiance conviviale que l’École de traducteurs et d’interprètes de Beyrouth (ETIB) a organisé, pour la deuxième année consécutive, le Festival de la traduction au campus des sciences humaines de l’Université Saint-Joseph de Beyrouth. Deux moments forts ont marqué l’édition 2018 du festival : la remise du prix Joseph Zaarour pour la meilleure traduction et...

commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut