Le Liban fait ainsi partie des pays arabes recevant le moins d’IDE Greenfield. Sur 16 pays de la région, le pays du Cèdre ne devance que la Syrie (46 millions de dollars en 2017), la Mauritanie (18 millions de dollars), et Djibouti (11 millions de dollars). L’Égypte, 1re du classement régional, a attiré 37,6 milliards de dollars d’IDE Greenfield en 2017, devant les Émirats arabes unis (9 milliards de dollars) et l’Arabie saoudite (7 milliards de dollars).
Cependant, presque tous les pays arabes ont connu une baisse d’IDE Greenfield l’année dernière, la plus importante concernant l’Algérie (-81,3 %). Seuls la Syrie (+5 692 %), la Tunisie (+167,1 %) et Oman (+31,8 %) ont connu des augmentations d’IDE Greenfield.
Il est important de préciser que les IDE pris en compte dans l’étude concernent uniquement les investissements directs étrangers conduisant à une création immédiate d’emplois et de capital. Ils peuvent inclure les joint-ventures quand ces dernières mènent à de nouvelles opérations. Les chiffres de la Cnuced excluent par ailleurs les acquisitions, fusions et autres placements.
Économie - Indicateur
Les IDE dans de nouveaux projets au Liban en baisse de 12 % en 2017
OLJ / le 21 août 2018 à 00h00
commentaires (0)
Commenter