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Économie - Développement

La SFI et le FEM plaident pour un « nouveau contrat social » dans les pays arabes

Des cadres de la Société financière internationale et du Forum économique mondial se sont exprimés lors d’une visioconférence organisée avec des intervenants de plusieurs pays, dont le Liban. Photo P.H.B.

Des cadres de la Société financière internationale (SFI, bras privé du groupe de la Banque mondiale) et du Forum économique mondial (FEM) ont estimé que les pays arabes devaient impérativement se réformer pour faire face aux défis actuels.
S’exprimant lors d’une visioconférence organisée avec des intervenants de plusieurs pays, dont le Liban, le directeur de la SFI pour la zone MENA, Mouayed Makhlouf, a déclaré depuis Beyrouth que les pays de la région avaient besoin d’un « nouveau contrat social » qui accorde plus de place au secteur privé par rapport aux institutions publiques. « Le monde doit s’adapter à une évolution technologique sans précédent (...) et à la nécessité de trouver des solutions durables pour entretenir la croissance », a renchéri Mirek Dusek, un directeur adjoint au FEM, en direct de Genève.
Les deux hommes, ainsi que Najy Benhassine, un autre directeur du groupe Banque mondiale, étaient rassemblés à l’occasion de la publication d’un nouveau rapport sur les pays de la zone MENA (sans Israël et l’Iran) élaboré par leurs organisations respectives et qui reprend la dernière édition de l’Indice global de compétitivité (Global Competitiveness Index). Publié par le FEM en septembre dernier, cet indicateur mesure chaque année les fondations de la compétitivité des États à travers 12 indicateurs. Le Liban avait été rétrogradé à la 105e place, loin derrière les Émirats arabes unis, premier de la zone MENA et 17e mondial.

Le rapport de la SFI et du FEM, le 6e publié depuis 2005, souligne entre autres que les pays arabes doivent créer 58 millions d’emplois d’ici à 2040 pour maintenir leur niveau de chômage actuel. Il signale également les efforts accomplis par certains États pour financer les start-ups, dont le Liban, avec les dispositifs mis en place par la Banque centrale du pays. Il salue en outre le développement des réseaux investisseurs providentiels ou « Business Angels » dans les pays du Golfe. M. Makhlouf a enfin indiqué que les pays arabes étaient à la traîne par rapport aux membres de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) à quatre niveaux en particulier : l’emploi, l’innovation, la maturité technologique et l’enseignement supérieur.


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commentaires (1)

CA VA DE PAIR AVEC LES MENTALITES... OR CELLES-CI SONT SI ARRIEREES DANS LES PAYS DU M.O. ET SURTOUT ARABES ET PERSE !

LA LIBRE EXPRESSION

13 h 39, le 15 août 2018

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Commentaires (1)

  • CA VA DE PAIR AVEC LES MENTALITES... OR CELLES-CI SONT SI ARRIEREES DANS LES PAYS DU M.O. ET SURTOUT ARABES ET PERSE !

    LA LIBRE EXPRESSION

    13 h 39, le 15 août 2018

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