Le tourisme trésor caché, mais négligé

Qui peut ne pas avouer que le Liban est le plus beau pays avec une belle terre ancienne, une unique fresque qui est apparue dans les écrits de Homère et dans l’Ancien Testament. Ses villes faisaient figures d’avant-postes et de ports majeurs sous les Phéniciens et les Romains, grâce à deux civilisations si puissantes qui marquèrent l’histoire avec cet important carrefour du Moyen-Orient. Aujourd’hui, il est triste de constater qu’avec un ministère du Tourisme presque absent, les Libanais eux-mêmes essayent de découvrir leur pays grâce à Google Map, faute de documentation, et ils sont vraiment déçus parfois du fait que, dans certains villages, les habitants eux-mêmes ne connaissent pas les secrets de leur patrimoine. Citons dans ce cadre quelques anciens bassins ou certaines grottes négligés. Ce sont les touristes étrangers qui savent mieux que nous découvrir ces sites, et le comble, ils savent nous indiquer où sont cachés ces trésors. Concernant le tourisme religieux, ici on trouve aussi un potentiel encore inexploité. Nous avons beaucoup de sites religieux à part Harissa, Saint-Charbel, Sainte-Rafqa et la grotte de Cana pour les autres confessions aussi, mais malheureusement ces trésors sont négligés. Et que dire de la situation de nos villages où, dans la plupart des cas, vous débarquez hésitants, sans qu’aucun panneau puisse vous indiquer où vous êtes exactement. Quant à nos restaurants, chapeau pour notre gastronomie. La qualité de la nourriture libanaise est de plus en plus appréciée, sauf que les prix sont inconnus et gare aux mauvaises surprises. Enfin, il faudra améliorer la qualité de ces petits hôtels de campagne dont l’hygiène laisse à désirer. Allez messieurs les responsables et citoyens, l’été a commencé, œuvrons ensemble à tout bien améliorer.