L’homme d’affaires pakistanais, Arif Naqvi, fondateur de l’important fonds d’investissement émirati Abraaj, en difficulté, risque trois ans de prison pour avoir émis des chèques sans provision, ont indiqué hier des avocats.
Un tribunal de Charjah, aux Émirats arabes unis, a fixé au 5 juillet la date de son verdict dans cette affaire, a indiqué à l’AFP son avocat, M. Habib al-Moulla. Selon lui, l’accusé n’a pas assisté à l’audience hier parce qu’il se trouve hors des Émirats arabes unis. De son côté, l’avocat des parties civiles Me Essam al-Tamimi a déclaré que le procureur général du tribunal de Charjah a demandé une peine de trois ans de prison contre M. Naqvi pour avoir émis au moins trois chèques sans provision d’une valeur totale de 300 millions de dollars. Dans un communiqué à l’AFP, Me Tamimi a précisé que ses clients avaient avancé cette somme à M. Naqvi sans savoir que sa firme était en difficulté.
Abraaj avait annoncé avoir déposé une demande de mise en liquidation provisoire aux îles Caïmans, où est enregistré son siège social ainsi que celui de nombre de ses filiales. Le fonds émirati a expliqué dans un communiqué que cette opération lui « donne du temps pour proposer un plan de restructuration », un processus qui va prendre « quelques mois ».
commentaires (2)
CES FONDS D,INVESTISSEMENT PARTOUT POUR LA PLUPART POSENT ET QUESTIONS ET PROBLEMES !
LA LIBRE EXPRESSION
10 h 27, le 29 juin 2018