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À La Une - Fête de la Musique

Beyrouth bercée par toutes les musiques du monde

Photo Michel Sayegh

Les rues de Beyrouth vibraient hier soir aux sons bigarrés et multiples de toutes les musiques du monde, à l’occasion de la fête de la Musique. La 18e édition de ce rendez-vous annuel festif et fédérateur, chapeautée par l’Institut français du Liban et l’Association libanaise des festivals culturels, embrasse la diversité culturelle et musicale et fournit l’occasion de redécouvrir les grands lieux publics de la capitale, dans une ambiance de liesse collective.

De 17h jusqu’à 1h du matin, les grandes places et les jardins de la capitale étaient en mouvement. Dans le centre-ville, bien avant le coucher du soleil, les mélodies résonnaient pour attirer danseurs et curieux, de tous les horizons. L’Institut français s’était installé place de l’Étoile pour accueillir des groupes amateurs qui ont laissé la place, vers 23h, au groupe Acid Arab. Le projet français d’électro orientale, invité d’honneur de cette édition, a hypnotisé la place avec ses sonorités technoïdes moyen-orientales, dans une atmosphère toutefois familiale et chaleureuse.
À seulement quelques mètres, Radio Beirut investissait les thermes romains et leurs grands escaliers. Les premiers arrivés bougeaient sur les rythmes brésiliens du groupe percussionniste de Bloco Rubra Rosa et sur les mélodies rock des jeunes Beyrouthins de The Pans et Alan Abi. Le disco noir d’Ovid a ensuite plongé la place dans une transe mélancolique et dansante, avant qu’elle ne soit réveillée par l’électro orientale de Tarabeat.


(Lire aussi : Venez à la fête des musiciens, de la diversité et du vivre-ensemble !)


Pour l’occasion, les jardins de l’ESA étaient exceptionnellement ouverts, et c’est dans ce cadre magnifique que plusieurs groupes d’étudiants se sont produits devant une joyeuse foule. À Gemmayzé, la Lebanese Music School a investi l’église Saint-Maron. Étaient réunis professionnels et jeunes enfants pour partager un moment de musique, de Beethoven à John Lennon en passant par Indila.
Dans le quartier de Mar Mikhaël, l’ambiance était plutôt calme. Pour réellement retrouver l’atmosphère de cette fête de la Musique, il fallait se déplacer au Beyrouth Open Stage où, dès 21h, les sons électro et remix ont permis aux jeunes fêtards de bien se défouler.
Dans une ville devenue un club à ciel ouvert le temps d’une nuit, chacun a trouvé son rythme…


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