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Culture - Programme

Fête de la Musique : les sept scènes à ne pas manquer au Liban

À Beyrouth, Tripoli ou Batroun : cette année, la fête de la Musique mise sur la décentralisation des concerts, qui auront lieu aux quatre coins du Liban. « L’Orient-Le Jour » a sélectionné pour vous 7 scènes incontournables, du 21 au 23 juin.

Ambiance festive sur la place des thermes romains lors de la fête de la Musique 2017.

Place de l’Étoile
« On a beaucoup d’indie pop et d’alternatif, ce sont des genres qui deviennent tendance à Beyrouth », affirme Michèle Paulikevitch, programmatrice de la fête de la Musique. L’épicentre de la 18e édition reste le cœur de la capitale, qui perdra son calme coutumier le temps d’une soirée, à partir de 19h30. Place de l’Étoile, les organisateurs mettent la jeunesse devant des micros et redonnent de la vie à un quartier fantôme. « On a encouragé beaucoup de jeunes groupes qui n’ont jamais fait de scène. Des musiciens de 14, 16 ou 17 ans joueront pour la première fois devant un grand public. » Ces amateurs seront accompagnés du groupe français d’électro-orientale Acid Arab (concert à 23h20), invité d’honneur de cette 18e édition libanaise et qui viendra clôturer la soirée du 21 juin.

Thermes romains
À quelques pas seulement de la place de l’Étoile, le radio-café « Radio Beirut », un projet musical et culturel participatif à Mar Mikhaël, s’installe aux thermes romains avec un éventail musical et culturel imposant. Percussions brésiliennes, indie pop, rock, électro… Cette année, la scène des thermes compte bien faire danser les curieux avec un tour du monde coloré, en musique, avec l’aide de « groupes confirmés et dans l’air du temps », indique Paulikevitch. Loopstache, The Pans, Ovi, TaraBeat… À partir de 19h45.

ESA
Plus à l’ouest, rue Clemenceau, l’École supérieure des affaires (ou ESA Business School) ouvre ses somptueux jardins à partir de 17h30. « Normalement, cet espace reste très fermé. Mais exceptionnellement pour la fête de la Musique, le public pourra profiter d’un superbe site et d’un excellent programme local et trendy », explique la programmatrice. Les sonorités indie, pop, alternatives et électriques captiveront les plus jeunes. Parmi les groupes ou artistes qui s’y produisent : WonderGaap, Gizmo, Tyro, Mahmoud el-Hussein, Nicolas Haddad…

Gare de Tripoli
La fête ne s’arrête pas une fois Beyrouth dans le rétroviseur et ses concerts du 21 juin passés. En partenariat avec la 3e édition des Journées du patrimoine de Tripoli, la gare ferroviaire historique de la ville accueillera un concert de musique classique le samedi 23 juin, à 20h30. « L’orchestre philharmonique de Byblos se produira dans ce lieu symbolique de l’héritage de Tripoli », s’enthousiasme Michèle Paulikevitch. Les jeunes artistes tripolitains pourront également profiter d’une « open stage pour les mettre en avant. C’est un événement qui a beaucoup de cachet et un bel exemple de décentralisation ».

Batroun
Pendant que Tripoli s’anime, la microbrasserie d’artisans Colonel Beer transformera Batroun le temps d’une soirée et y fera résonner l’électro des Français d’Acid Arab (à 22h25), après leur concert place de l’Étoile, et les punchlines de Chyno et The Synaptik (à 20h), des rappeurs syriens et palestiniens. « D’année en année, on essaye d’avoir une multitude de styles représentés, y compris du rap, du rock ou de l’électro. Les artistes sont sélectionnés par un concours, donc la diversité des genres dépend des candidatures », affirme Michèle Paulikevitch.

Évêché de Baalbeck
Dans la Békaa, la place de l’Évêché à Baalbeck est partie pour vibrer le 24 juin au rythme du Peace of Art Band, un group d’oriental traditionnel qui ouvrira les festivités à 19h30. Place ensuite aux basses de la deep house et à des mélodies orientales et pop. Les Instituts français de la Békaa joignent aussi leurs efforts à ceux de la municipalité de Zahlé pour mettre en place une soirée musicale le 22 juin au parc Skaff et accueillir une dizaine de groupes. Beyrouth n’a plus le monopole des traditions, selon Michèle Paulikevitch : « L’année dernière, l’oriental était vraiment dans la capitale, mais cette année, il faudra aller le chercher dans les régions. »

Souks de Saïda
Plus au sud, le musée du savon et les vieux souks de Saïda s’animeront les 22 et 23 juin, aux sons des mélodies d’Orient et des concerts classiques, à partir de 17h30. Recouvrant le bruit des vagues, les jeunes talents se produiront par ailleurs en plein air sur la corniche de Tyr le 23 juin.


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