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Économie - Cybersécurité

Ogero annonce des mesures pour prévenir toute attaque contre son réseau

Ogero a annoncé avoir mis en place des mesures pour contrer les attaques dites par déni de service distribué. Kacper Pempel/Illustration/File Photo/Reuters

Ogero a annoncé dans un communiqué publié hier que ses équipes avaient mis en place plusieurs « mesures techniques » afin de limiter « l’exposition » du réseau de téléphonie fixe et internet aux cyberattaques.
S’il n’a pas fourni de précisions sur les mesures en question, l’organisme public chargé de gérer le secteur des télécoms au Liban a toutefois indiqué qu’elles ciblaient principalement les attaques dites par déni de service distribué (Distributed Denial of Service en anglais ; DDoS). Ces dernières consistent à inonder un réseau d’un nombre important de requêtes afin de ralentir, voire bloquer, son fonctionnement. Contacté par L’Orient-Le Jour, Ogero n’a pas fourni d’indications supplémentaires.

Pas de vols de données
« Les attaques DDoS ont uniquement pour effet de perturber un service donné – (réseau, site web, etc.).
Elles ne peuvent pas servir de moyen pour exfiltrer des données », explique le conseiller en cybersécurité Hadi el-Khoury. Selon lui, « ce type de cyberattaque est très répandu aujourd’hui, les outils numériques nécessaires pour les lancer étant à la portée de plus en plus de monde ». S’agissant de l’opportunité pour des cybercriminels de cibler le réseau d’Ogero, M. Khoury distingue deux types de motivations possibles. « En théorie, l’auteur, qu’il s’agisse d’un individu ou d’une organisation, peut chercher à perturber le réseau de télécommunications dans un but précis (affecter tel ou tel pan de l’économie, nuire à la direction de l’organisme en lui faisant porter le chapeau des perturbations, etc.). Il peut également agir par défi », développe-t-il. Enfin, deux types de mesures techniques complémentaires permettent de limiter l’exposition d’un réseau à ce type d’attaque, précise M. Khoury. Le premier consiste à utiliser des réseaux de répartition de charge (Load Balancing) qui redirigent les requêtes émises ; le second passe par l’installation de boîtiers – installés par des prestataires de services spécialisés – qui détectent les signes avant-coureurs d’une attaque.
Ogero est, par ailleurs, sous le coup d’une enquête de l’Inspection centrale lancée il y a environ deux semaines suite à la publication d’un article du quotidien al-Akhbar portant sur la gestion de l’organisme et les rémunérations de ses cadres.

Ogero a annoncé dans un communiqué publié hier que ses équipes avaient mis en place plusieurs « mesures techniques » afin de limiter « l’exposition » du réseau de téléphonie fixe et internet aux cyberattaques.S’il n’a pas fourni de précisions sur les mesures en question, l’organisme public chargé de gérer le secteur des télécoms au Liban a toutefois...

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