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Économie

Washington et Pékin s’accordent sur le dossier ZTE

Les États-Unis ont annoncé hier avoir trouvé un accord avec la Chine sur l’épineux dossier ZTE, préservant les chances de régler plus globalement les différends commerciaux entre les deux premières puissances mondiales, mais suscitant le courroux des sénateurs américains. Dans un autre geste d’apparente conciliation, Pékin a de son côté mis sur la table la possibilité d’acheter 70 milliards de marchandises américaines supplémentaires pour réduire le déficit de Washington, une exigence du président américain Donald Trump.
« À environ 6 heures du matin (13 heures Beyrouth), nous avons conclu un accord définitif avec ZTE », a annoncé le secrétaire américain au Commerce Wilbur Ross dans un entretien à la chaîne d’information financière CNBC, au moment où l’administration Trump reste sourde aux demandes répétées de ses alliés européens, canadien et mexicain de revenir sur sa décision d’imposer des tarifs sur l’acier et l’aluminium.
Le groupe de télécommunications ZTE, sous le coup de sanctions américaines depuis mi-avril pour avoir violé les embargos sur l’Iran et la Corée du Nord, « doit s’acquitter d’une amende de 1 milliard de dollars », a détaillé le département du Commerce. En outre, 400 millions de dollars devront être placés sous séquestre et seront immédiatement utilisables en cas de violation du nouvel accord. Le dossier ZTE empoisonne depuis des semaines les relations entre la Chine et les États-Unis, qui ont interdit mi-avril l’exportation de composants électroniques américains comme les microprocesseurs indispensables à la fabrication des smartphones au groupe chinois en rétorsion aux violations. Cette interdiction a conduit le groupe chinois à la cessation de l’essentiel de ses activités, ce qui pénalise par ricochet des entreprises américaines.
Source : AFP

Les États-Unis ont annoncé hier avoir trouvé un accord avec la Chine sur l’épineux dossier ZTE, préservant les chances de régler plus globalement les différends commerciaux entre les deux premières puissances mondiales, mais suscitant le courroux des sénateurs américains. Dans un autre geste d’apparente conciliation, Pékin a de son côté mis sur la table la possibilité...
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