Un retrait des forces iraniennes « pas à l’ordre du jour » pour Damas

Un départ de l’armée iranienne de Syrie n’est « pas à l’ordre du jour » pour le régime de Damas, a indiqué hier le vice-ministre syrien des Affaires étrangères Fayçal Mokdad après que Vladimir Poutine eut évoqué un prochain retrait des « forces étrangères ». « Ce sujet n’est même pas à l’ordre du jour », a-t-il déclaré lors d’un entretien avec l’agence de presse russe RIA Novosti. « Le gouvernement syrien a appelé des forces alliées et amicales pour la lutte contre le terrorisme. Parmi ces forces figurent les forces russes et iraniennes, des conseillers iraniens et nos frères du Hezbollah », a affirmé le vice-ministre syrien à RIA. « La Russie a exigé le retrait des forces qui sont ici sans accord : les États-Unis, la France, la Turquie et d’autres forces qui se trouvent ici de manière illégitime », a encore continué M. Mokdad.