Pour la deuxième journée consécutive, le Bureau de contrôle des avoirs étrangers (Office of Foreign Assets Control – OFAC) du département du Trésor des États-Unis a déclaré hier dans un communiqué avoir désigné comme « terroristes internationaux » (Specially Designated Global Terrorists, SDGT) des financiers liés au Hezbollah et en connexion avec la Banque centrale iranienne.
Il s’agit, selon le document, de l’homme d’affaires Mohammad Ibrahim Bazzi, et de Abdallah Safieddine, représentant du Hezbollah en Iran. Cinq compagnies appartenant ou contrôlées par Mohammad Bazzi et un autre « SDGT » sont également dans la ligne de mire de ce bureau. Elles sont basées en Europe, en Afrique de l’Ouest et au Moyen-Orient. L’OFAC a nommé plus particulièrement le « Belgian Energy Services Conglomerate » ; le « Global Trading Group NV », une société pétrolière et de produits pétroliers basée en Gambie ; l’« Euro African Group Ltd » ; l’« African Middle East Investment Holding SAL », basée au Liban ; le « Premier Investment Group SAL Offshore » ; et le « Car Escort Services SAL Offshore » (CES), une compagnie import-export également basée au Liban.
Mercredi, ce même bureau, en partenariat avec l’Arabie saoudite et d’autres pays du Golfe, a frappé de sanctions financières les membres du conseil de la Choura du Hezbollah, notamment le secrétaire général Hassan Nasrallah, le secrétaire général adjoint Naïm Kassem, ainsi que Mohammad Yazbeck, Hussein Khalil et Ibrahim Amine el-Sayyed. D’autres personnes et entités affiliées au Hezbollah ont également été ciblées.
Ces mesures font suite à la décision prise, la semaine dernière, par le président américain Donald Trump de se retirer de l’accord nucléaire iranien, et de réimposer des sanctions sur l’Iran et ses alliés.
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07 h 28, le 18 mai 2018