Une coopération militaire russo-libanaise à l’étude

Le Premier ministre Saad Hariri a reçu hier à la Maison du Centre le chef de la partie russe de la Commission intergouvernementale russo-libanaise de coopération économique et commerciale, Alexei Abramov, en présence de l’ambassadeur de Russie, Alexandre Zasypkine, du président du Conseil des affaires libano-russes Jacques Sarraf et du conseiller de Saad Hariri pour les affaires russes, Georges Chaabane. À l’occasion, M. Zasypkine a affirmé que « la coopération militaire fait partie des relations bilatérales entre le Liban et la Russie, et des négociations sont en cours en ce moment ». « Il y a une discussion sur les contrats et nous cherchons une coopération dans le domaine militaire.
Cela se passe bien et il ne reste que la question technique », a-t-il noté.
M. Hariri a par ailleurs accordé audience au Grand Sérail à l’ambassadeur du Royaume-Uni Hugo Shorter, qui a estimé que la CEDRE représente une « opportunité majeure pour le Liban d’attirer des investissements étrangers significatifs grâce à la mise en œuvre de réformes substantielles ». « Le Royaume-Uni reste déterminé à soutenir le Liban dans ce processus », a-t-il ajouté. M. Shorter a également évoqué avec M. Hariri les frappes aériennes en Syrie. Et le diplomate d’expliquer « pourquoi cette action ciblée a été entreprise en réponse à l’horrible attaque chimique survenue à Douma il y a dix jours ». Il a en outre mis en exergue « le rôle de la Commission de supervision des élections pour assurer une bonne application de la loi électorale, notamment les dispositions visant à garantir un terrain équitable pour les candidats, ce qui est évidemment essentiel pour des élections libres et justes ».
M. Hariri s’est aussi entretenu avec l’ambassadeur de France Bruno Foucher, en présence du premier conseiller de l’ambassade et adjoint de l’ambassadeur, Arnaud Pescheux, mais aussi avec le ministre de l’Éducation, Marwan Hamadé, et les membres du Conseil supérieur de discipline. Il a enfin présidé, dans le cadre des préparatifs de la conférence de Bruxelles 2, une réunion avec les organisations de la société civile en coopération avec les Nations unies et l’Union européenne.