Le PDG de Renault-Nissan d’origine libanaise, Carlos Ghosn, a affirmé hier que « toutes les options étaient ouvertes » concernant l’évolution de la structure de l’alliance et qu’il souhaitait « trouver des solutions » d’ici à 2022, dans une interview au quotidien japonais Nikkei. « Je ne laisse aucune option de côté mais je n’en privilégie aucune. Nous ne sommes pas fixés sur une solution », a déclaré M. Ghosn, alors que l’agence Bloomberg News avait évoqué fin mars des discussions en cours sur une fusion entre le constructeur français Renault et son partenaire japonais Nissan.
Les deux groupes ont déjà indiqué souhaiter un renforcement de leur alliance, mais le dossier est suivi de près par l’État français, qui détient 15 % de Renault, et les autorités japonaises. L’alliance regroupe actuellement des entités distinctes liées par des participations croisées. Renault détient ainsi 43 % de Nissan, et le japonais possède 15 % du groupe au losange. Par ailleurs, Nissan a pris en 2016 une part de 34 % dans son compatriote Mitsubishi Motors, une opération qui a permis à l’alliance élargie de revendiquer le titre de premier constructeur automobile mondial l’an dernier.
Économie - Industrie
Renault-Nissan : « Toutes les options » sont ouvertes, affirme Carlos Ghosn
OLJ / le 17 avril 2018 à 00h00