La jeune créatrice libanaise s’approprie, amalgame et bouscule tout ce qu’elle touche. Renversant tout sur son passage, elle signe une mode innovante et sans tabous, basée sur un rapport très puissant avec l’Afrique et sa spiritualité.
Née à Abidjan en 1990, Rym Beydoun met son interlocuteur tout de suite à l’aise en lui affirmant qu’elle se sent plus africaine que libanaise. Ses 10 premières années passées en Côte d’Ivoire, jusqu’au premier coup d’État de 1999, seront primordiales dans la construction de sa personnalité et de son rapport à l’identité. Car ses 10 années suivantes au Liban seront, elles, marquées par en renfermement sur soi, une mélancolie de la vie africaine et une gabegie de lectures, un livre par semaine. Même si elle passe un bac littéraire, c’est par le dessin qu’elle s’exprime. Que ça soit par un talent précoce en peinture, première exposition à 6 ans, ou par des gribouillages compulsifs, elle finit par être admise en classe préparatoire à l’école Central Saint Martins de Londres, en 2008.
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Rym Beydoun est le quatrième « soldat », après Ghaleb Hawila, Tania el-Khoury et Roy Dib, de la troisième édition de Génération Orient, un vaste projet de résistance culturelle lancé, le 17 mai 2016, par « L'Orient-Le Jour » en partenariat avec la Société générale de banque au Liban (SGBL). Génération Orient est uniquement axé sur deux postulats incontournables et indiscutables : la jeunesse et l'art. Parce que plus que tous les autres, ces deux moteurs peuvent assurer la renaissance et la sérénité du Liban.
Retrouvez ici la première édition de Génération Orient
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