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Moyen Orient et Monde - Irak

Le patriarche chaldéen évoque un « espoir fragile » de paix

Le patriarche catholique chaldéen, Louis Raphaël Sako, a évoqué hier un « espoir fragile » de paix en Irak, alors que selon lui un tiers des familles chrétiennes du nord du pays ont pu regagner leur terre après la débâcle du groupe État islamique. « Il y a de l’espoir, mais c’est un espoir fragile », a souligné le chef de la principale Église chrétienne en Irak lors d’une conférence de presse à Paris. « La paix est en projet, les réformes ne sont pas à l’ordre du jour », a ajouté Mgr Sako, qui milite pour une modification de la Constitution irakienne afin d’assurer « l’égalité de tous les citoyens ». « C’est honteux de parler de minorité et de majorité dans un pays comme l’Irak : c’est notre terre, nous ne sommes pas des réfugiés », a fait valoir le patriarche chaldéen, qui estime « entre 400 000 et 500 000 » le nombre de chrétiens dans le pays, contre « 1,5 million » avant la chute du régime de Saddam Hussein en 2003.
Mgr Sako a fait état d’attaques sanglantes contre des chrétiens et des sabéens (ou mandéens, un mouvement monothéiste d’inspiration judéo-chrétienne) ces dernières semaines. « Avec les musulmans, nous n’avons pas d’autres moyens que le dialogue. Nous ne sommes pas un danger pour eux : pourquoi nous tuer ? » s’est interrogé le patriarche au siège de l’Œuvre d’Orient.

Le patriarche catholique chaldéen, Louis Raphaël Sako, a évoqué hier un « espoir fragile » de paix en Irak, alors que selon lui un tiers des familles chrétiennes du nord du pays ont pu regagner leur terre après la débâcle du groupe État islamique. « Il y a de l’espoir, mais c’est un espoir fragile », a souligné le chef de la principale Église chrétienne en...

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