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À La Une - Turquie

Erdogan rejette toute option autre que "l'adhésion" à l'UE

"Nous dédions de grands efforts à combattre des organisations terroristes comme le PKK, le YPG et l'EI", a déclaré le président turc.

Le président turc Recep Tayyip Erdogan, lors d'un discours à Ankara, en Turquie, le 30 janvier 2018. AFP/ADEM ALTAN

Le président turc Recep Tayyip Erdogan, qui sera en visite lundi en Italie, a rejeté toute option autre qu'une "adhésion" à l'UE, balayant la proposition française d'un simple "partenariat", dans un entretien publié dimanche dans la Stampa.

L'Union européenne doit "maintenir les promesses faites" à la Turquie, a jugé le chef de l'Etat turc, qui doit arriver dimanche soir à Rome pour une visite de 24 heures, ponctuée lundi de rencontres avec le pape François, le président et le chef du gouvernement italiens, ainsi que des grands entrepreneurs du pays.

"L'UE bloque l'accès à la négociation et laisse entendre que l'absence de progrès dans les négociations dépend de nous. C'est injuste. Tout comme l'est le fait que certains pays de l'UE avancent pour nous des options autres que l'adhésion", a-t-il ajouté dans les colonnes du journal italien.

Début janvier, le président français Emmanuel Macron avait proposé au chef de l'Etat turc, reçu à Paris, un "partenariat" avec l'UE "à défaut d'une adhésion".  "Nous désirons une pleine adhésion à l'Europe. D'autres options ne nous satisfont pas", a martelé M. Erdogan.

Le chef de l'Etat turc a également rappelé le rôle clef joué par la Turquie sur la question migratoire: "nous sommes importants pour arrêter les migrants qui de l'Orient se dirigent vers l'Europe, et aussi pour garantir la stabilité et la sécurité de l'Europe".


(Lire aussi : Syrie: Erdogan assure à Macron qu'Ankara "ne convoite pas le terriroire d'un autre pays")


"Nous dédions de grands efforts à combattre des organisations terroristes comme le PKK, le YPG et l'EI", a estimé M. Erdogan. L'armée turque et ses alliés syriens ont lancé le 20 janvier l'opération "Rameau d'olivier" visant à déloger de l'enclave syrienne d'Afrine les Unités de protection du peuple (YPG), accusés par Ankara d'être la branche en Syrie du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), une organisation classée "terroriste" par la Turquie. Pour les Occidentaux, les YPG se sont révélés être de précieux alliés dans la lutte contre les jihadistes du groupe Etat islamique (EI).

"Les forces armées turques ne sont pas à Afrine pour combattre des "+groupes kurdes armés+. Nous n'avons pas de problèmes avec les Kurdes syriens. Nous combattons seulement les terroristes. Et nous avons le droit de le faire", a insisté M. Erdogan, en répétant que la Turquie ne cherchait aucun gain territorial en Syrie.

A l'occasion de la première visite lundi d'un président turc au Vatican en 59 ans, M. Erdogan souhaite remercier le pape pour avoir contesté la décision du président américain Donald Trump de reconnaître Jérusalem comme capitale d'Israël. "Nous sommes tous les deux pour la défense du statu quo et nous avons la volonté de le protéger. Aucune nation n'a le droit de prendre des décisions unilatérales et ignorer la loi internationale sur une question qui intéresse des milliards de personnes", a estimé le président turc, qui avait reçu le pape François en Turquie en 2014.

"Si on veut la paix entre Israéliens et Palestiniens, l'unique voie est la solution de deux Etats. Pour cela, nous devons augmenter le nombre de pays qui reconnaissent la Palestine. Je demande donc à l'Italie de la reconnaître au plus vite", a-t-il ajouté.



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commentaires (5)

TOUTE ADHESION... BIEN QU,IMPOSSIBLE... DE LA TURQUIE DANS L,U.E. SERAIT LE SUICIDE DE CETTE DERNIERE !

LA LIBRE EXPRESSION

09 h 11, le 05 février 2018

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Commentaires (5)

  • TOUTE ADHESION... BIEN QU,IMPOSSIBLE... DE LA TURQUIE DANS L,U.E. SERAIT LE SUICIDE DE CETTE DERNIERE !

    LA LIBRE EXPRESSION

    09 h 11, le 05 février 2018

  • La seule chose que l'Europe lui a promis, c'est d'étudier Sa candidature et suivre ses progrès....pour une éventuelle candidature! De son côté pour mériter tant de largesses et de privilèges de la par des européens, ce danseur des castagnettes sur table, avait promis aux mêmes européens : 1- zéro problème avec l'ensemble de ses voisins 2- revoir son passé criminel et démocratiser, humaniser son régime. 3- finir avec l'occupation de Chypre 4- Normaliser ses relations avec la Grèce 5- Normaliser ses relation avec l'Arménie 6- être plus sage avec les pays en orient ne jamais tenter recomposer son influence de l'homme malade (ottomania) 7- considérer ses minorités comme citoyens a part entier et cesser de les massacrer. 8- promouvoir la liberté de conscience et de la religion, cesser de radicaliser davantage les islamistes turcs 9- développer la démocratie 10- promouvoir l'égalité homme-femme...preuve a l'appui ! La liste est très très longue encore.... Au lieu de remplir ces conditions l'apprenti sultan gâté a préféré d'accomplir exactement le contraire tout en touchant des milliards d'euros sous forme de subventions de préadhésion..... En 10 ans... Ya-balach.....et pourquoi pas ? connaissez vous un escroc plus bête que ce type ? Il a voulu prendre les européens pour des imbéciles et voilà le résultat!

    Sarkis Serge Tateossian

    22 h 25, le 04 février 2018

  • IL NE COMBAT QUE LES KURDES ! IL BAFOUE LES DROITS DE L,HOMME ET IL REVE ENCORE DEBOUT S,IL PENSE FAIRE PARTIE UN JOUR DE L,U.E. !

    LA LIBRE EXPRESSION

    18 h 22, le 04 février 2018

  • La Turquie n'est pas un pays européen. La France n'est pas un pays africain malgré la possession de Mayotte et de la Réunion. L'Espagne n'est pas un pays africain malgré la possession des enclaves au Maroc de Ceuta et Melilla...

    Un Libanais

    16 h 42, le 04 février 2018

  • Histoire d'avoir une couverture pour sa grande dictature ...

    Zeidan Jihad

    16 h 13, le 04 février 2018

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