Le Liban a accepté l’invitation de la Russie à participer à la conférence de Sotchi sur le dialogue en Syrie, à laquelle prendront part les loyalistes et les opposants du régime syrien. Le ministre des Affaires étrangères, Gebran Bassil, a délégué pour l’occasion Ghadi Khoury, directeur des affaires politiques du ministère, ainsi que l’ambassadeur en Russie, Chawki Bou Nassar, en leur qualité d’observateurs.
Dans ce registre, une source du palais Bustros a indiqué à L’Orient-Le Jour que, pour Moscou, il importe pour le Liban qu’une solution à la crise syrienne soit trouvée, d’autant que celle-ci se répercute négativement sur sa démographie, sa sécurité, ses finances, son économie, la santé publique et l’éducation. Sans oublier les dettes contractées par le Liban en raison de la présence des déplacés et qui se chiffrent à 20 milliards de dollars, ainsi que l’infiltration de groupuscules terroristes parmi les regroupements syriens. Le Liban est donc concerné par la conférence de Sotchi, ce qui explique, selon cette source, l’invitation qui lui a été adressée à participer en tant qu’observateur. Il faut savoir que la Jordanie, l’Irak et les cinq pays membres permanents du Conseil de sécurité des Nations unies ont également été conviés.
On sait, par ailleurs, que les trois parties qui organisent cette rencontre ont un rôle à jouer. Aussi, les contacts sont ouverts entre le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, et ses homologues turc et iranien, respectivement Mevlüt Cavusoglu et Mohammad Javad Zarif, pour davantage de coopération.
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