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France/prisons: les syndicats de surveillants quittent les négociations

Le conflit dans les prisons françaises n'a pas connu de répit mardi: les syndicats de surveillants ont quitté les négociations et appelé à poursuivre le blocage des établissements pénitentiaires, en cours depuis neuf jours.

Ils avaient rendez-vous mardi après-midi avec la ministre de la Justice Nicole Belloubet mais "au bout d'une heure de présentation et de courts échanges" sont repartis "déçus et frustrés", a résumé le secrétaire général du syndicat Ufap-Unsa (majoritaire) Jean-François Forget.
Les syndicats FO et CGT-Pénitentiaire ont également quitté les discussions.

Depuis le 15 janvier, les gardiens de prison, qui n'ont pas le droit de grève, organisent des blocages des établissements pénitentiaires pour protester contre leurs conditions de travail et de sécurité après une série d'agressions de surveillants par des détenus, notamment des détenus radicalisés, et pour réclamer des revalorisations pécuniaires.

"Sur la sécurité, aucune de nos revendications n'a été retenue. Rien n'a été dit sur le statut", a dénoncé le secrétaire général de FO Emmanuel Baudin.

La ministre a "formulé un certain nombre de propositions assez significatives", pour un montant de trente millions d'euros, a de son côté estimé le porte-parole du ministère, Youssef Badr.
Parmi ces propositions: "une prime liée au personnel qui travaille dans les établissements sensibles", aussitôt qualifiée de "prime à l'agression" par FO et la CGT.

Peu avant le début des discussions, le Premier ministre Edouard Philippe avait déclaré à l'Assemblée nationale être prêt à examiner des "mesures indemnitaires spécifiques et ciblées" en faveur du personnel pénitentiaire. "Nous devons témoigner notre solidarité à l'égard des agents", avait-il dit sous les applaudissements.

Le conflit dans les prisons françaises n'a pas connu de répit mardi: les syndicats de surveillants ont quitté les négociations et appelé à poursuivre le blocage des établissements pénitentiaires, en cours depuis neuf jours.Ils avaient rendez-vous mardi après-midi avec la ministre de la Justice Nicole Belloubet mais "au bout d'une heure de présentation et de courts échanges" sont...