Rechercher
Rechercher

Campus - ÉVÉNEMENT

L’Université libanaise veut se replacer au cœur de la communauté théâtrale

Lors de l’inauguration des nouvelles salles jeudi passé, le directeur de la faculté des beaux-arts, section 2, de l’Université libanaise, Raja Samrani, entouré par Jean Kassis, président du syndicat des acteurs au Liban, et Diamand Abou Abboud, ancienne de la faculté, récemment primée meilleure actrice au Festival international du film du Caire.

La faculté des beaux-arts, section 2, de l'Université libanaise a inauguré jeudi dernier deux nouvelles salles transformées en théâtre de poche au sein de son enceinte à Furn el-Chebbak. Les deux salles complètement rénovées ont été baptisées du nom des personnalités ayant marqué le théâtre libanais : Antoine et Latifé Moultaka, et le grand Raymond Gébara, disparu en 2015. « Une troisième salle, actuellement en cours de rénovation, recevra le nom de Nicolas Nammar, fondateur de la faculté des beaux-arts », ajoute Raja Samrani, directeur de la faculté, qui a annoncé au cours de l'événement vouloir accorder des doctorats honoraires à ces grands noms du théâtre libanais, dont un doctorat honoraire post mortem pour Raymond Gébara.

L'idée d'inaugurer un théâtre à l'Université libanaise honorant les grands noms du domaine revient à Raja Samrani qui caresse ce projet depuis qu'il a pris ses fonctions à la tête de la faculté des beaux-arts, section 2, il y a trois ans. « Il est inconcevable que la nouvelle génération ne connaisse pas ces grands professeurs qui furent parmi les fondateurs du théâtre universitaire au Liban », explique-t-il.

 

(Lire aussi : Le théâtre social à l’USJ : plus qu’un divertissement, une thérapie)

 

Des théâtres au centre de la société
Ces salles, dont la rénovation a été entièrement subventionnée par l'Université libanaise, ont une capacité d'accueil de 70 personnes chacune ; d'où l'appellation « théâtre de poche ». Leur création va au-delà d'une simple utilisation académique; ces théâtres « continus », comme les décrit le directeur de la faculté, seront ouverts au public, ainsi qu'à chaque troupe sérieuse qui voudrait présenter sa pièce de théâtre gratuitement. De cette façon, l'Université libanaise permettra aux réalisateurs talentueux de réaliser leurs rêves sans se préoccuper des problèmes de financement.

En 1965, l'UL fut l'un des piliers du théâtre universitaire libanais, précédant ceux de France instaurés en 1969. Ces théâtres de poche ramènent l'université publique au centre du mouvement théâtral libanais. La faculté des beaux-arts, section 2, enseigne le théâtre ainsi que plusieurs autres filières comme l'architecture, les arts graphiques, la peinture et le cinéma. Elle compte 1 050 étudiants dont 200 en théâtre.

Dr Raja Samrani planifie l'introduction de changements pour l'an 2018. Certains programmes seront actualisés. De nouveaux cours seront introduits tels que l'histoire du théâtre libanais en tant que cours obligatoire, afin que les étudiants connaissent leurs précurseurs. D'anciens étudiants de l'UL, aujourd'hui reconnus localement et internationalement, reviendront à la faculté pour animer des ateliers et différentes activités de formation.

 

 

Pour mémoire 

Atelier intensif sur le théâtre de Grotowski

À l’AUB, un théâtre estudiantin engagé contre le trafic sexuel

La faculté des beaux-arts, section 2, de l'Université libanaise a inauguré jeudi dernier deux nouvelles salles transformées en théâtre de poche au sein de son enceinte à Furn el-Chebbak. Les deux salles complètement rénovées ont été baptisées du nom des personnalités ayant marqué le théâtre libanais : Antoine et Latifé Moultaka, et le grand Raymond Gébara, disparu en 2015....

commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut