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Économie - Conjoncture

Immobilier : à quoi s’attendre en 2018 au Liban ?

Le cabinet de conseil en immobilier Ramco n’anticipe pas de changement majeur sur le marché immobilier avant la tenue des élections législatives au printemps. P. H. B.

Le retour définitif au gouvernement du Premier ministre, Saad Hariri, le 5 décembre dernier, a été une bonne nouvelle pour les acteurs du secteur immobilier. Cet épisode de la vie politique libanaise, qui a démarré un mois plus tôt, aura finalement fragilisé le marché pendant cette période, parachevant ainsi une année 2017 au bilan globalement aussi morose que celui de 2016.
Peut-on espérer dans ce contexte que 2018 puisse être le point de départ pour une nouvelle dynamique et une amélioration du marché ? À court terme, il ne faut pas s'attendre à de grands bouleversements, car l'atonie reste de mise. Rien ne devrait changer avant la tenue des élections législatives – au printemps 2018 – ou encore une résolution définitive du conflit syrien. D'ici là, les promoteurs et les propriétaires auront toujours autant de difficultés pour trouver des acquéreurs et vendre leur stock.
De fait, le bras de fer qui existe actuellement entre les propriétaires et les acheteurs va se poursuivre en 2018. En effet, depuis plusieurs années, le prix est la clé de chaque transaction. Or, si ces derniers sont globalement en baisse, la marge de négociations varie en fonction des propriétaires, des surfaces, des immeubles, des quartiers. De plus, les délais de vente varient également si l'appartement est en construction ou sur le marché depuis longtemps.

Nouvelle baisse des prix
Certains économistes prévoient de nouvelles baisses de prix en 2018. Le chiffre de 50 % par rapport à 2010-2011 a été annoncé – une projection à laquelle nous ne croyons pas, chez Ramco. Cette baisse serait en corrélation avec un fléchissement de la demande, surtout de la part des expatriés dont le pouvoir d'achat a été affecté par la stagnation économique mondiale et le cours du pétrole. Ces scénarios catastrophiques sont à nuancer par le fait que tous les propriétaires ne sont pas prêts à casser les prix. Oui, il y a des appartements neufs au premier étage à moins de 5 000 dollars le m² au centre-ville de Beyrouth et à 3 000 dollars le m² à Verdun, Hamra, Clemenceau et Gemmayzé, mais ce sont des exceptions.
Incontestablement, les propriétaires d'appartements avec des défauts, surcotés et qui sont en plus à vendre depuis des années vont devoir revoir drastiquement leurs prix, car ce sera la seule façon pour eux d'écouler leur stock. Certains promoteurs pensent toutefois que baisser les prix ne sert à rien puisqu'il n'y a pas de demande. Cette logique est erronée, car le prix reste dans ce cas de figure le seul levier pour faire bouger les choses. Plus le rabais sera important et plus l'intérêt des acheteurs suivra.
Par contre, les appartements bien agencés, bien dessinés, de qualité et bien entretenus n'ont aucune raison d'être sacrifiés. On pourra s'attendre à des marges de négociations qui tourneront autour de 10 %, sans qu'il faille craindre pour l'avenir du secteur. Les bons appartements avec un prix cohérent et qui correspondent à la demande.

En coopération avec : RAMCO
Tél.: 01-349910
www.ramcolb.com

Le retour définitif au gouvernement du Premier ministre, Saad Hariri, le 5 décembre dernier, a été une bonne nouvelle pour les acteurs du secteur immobilier. Cet épisode de la vie politique libanaise, qui a démarré un mois plus tôt, aura finalement fragilisé le marché pendant cette période, parachevant ainsi une année 2017 au bilan globalement aussi morose que celui de 2016.Peut-on...

commentaires (3)

""Les promoteurs Libanais ont toujours eu la mentalité de rapaces, veulent des gains importants et faciles, et, une fois que ça va mal, s'entêtent à ne pas vouloir baisser leurs prix ni à les ajuster à la loi du marché: les surplus invendus s’accumulent par dizaines de milliers et toujours la loi de l’absurde"" ce qui precede est pris d'un lecteur commentateur.... EXCELLEN RESUME de la realite. que ces promoteurs insistent pr que la banque centrale continue a "" les Aider"" est insupportable. C fini cette idiotie qui voulait que quand l'immobilier va tout va. C de la betise pure. C un investissement sans aucun profit pour le pays- NEGATIF . rendement zero.

Gaby SIOUFI

13 h 28, le 18 décembre 2017

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Commentaires (3)

  • ""Les promoteurs Libanais ont toujours eu la mentalité de rapaces, veulent des gains importants et faciles, et, une fois que ça va mal, s'entêtent à ne pas vouloir baisser leurs prix ni à les ajuster à la loi du marché: les surplus invendus s’accumulent par dizaines de milliers et toujours la loi de l’absurde"" ce qui precede est pris d'un lecteur commentateur.... EXCELLEN RESUME de la realite. que ces promoteurs insistent pr que la banque centrale continue a "" les Aider"" est insupportable. C fini cette idiotie qui voulait que quand l'immobilier va tout va. C de la betise pure. C un investissement sans aucun profit pour le pays- NEGATIF . rendement zero.

    Gaby SIOUFI

    13 h 28, le 18 décembre 2017

  • MAUVAISE ANNEE POUR L,IMMOBILIER !

    LA LIBRE EXPRESSION

    11 h 58, le 18 décembre 2017

  • 3 remarques à cet article: 1- les expatriés se sont précipités pour investir au Liban en 2010 après le crash boursier de 2008, une certaine stabilité politique, et surtout comme abri fiscal et incitatifs des banques Libanaises: ils achetaient à des prix prohibitifs, gonflés par la spéculation et les clients Saoudiens... Puis vint le marasme, la guerre en Syrie, la découverte souvent de la piètre qualité de ce qu’ils avaient acheté, qui ne valaient pas les prix payés au m2, dans certains quartiers supérieurs aux prix dans certains centre-villes de grandes capitales occidentales....Depuis plus de 3 ans, beaucoup ont juré qu’ils ne se feront plus avoir et n’investiraient au Liban que si les prix se réajustent aux lois de l’offre et de la demande et qu’il y ait un retour à une stabilité politique et économique à long terme! Ce qui est loin d’être le cas. 2- Les promoteurs Libanais ont toujours eu la mentalité de rapaces, veulent des gains importants et faciles, et, une fois que ça va mal, s'entêtent à ne pas vouloir baisser leurs prix ni à les ajuster à la loi du marché: les surplus invendus s’accumulent par dizaines de milliers et toujours la loi de l’absurde. 3- Le Libanais de classe moyenne n’a certainement pas les moyens de s’acheter ces appartements valant le million de $ et plus: heureusement qu’on voit un retour à la construction de petites surfaces plus abordables et la prise en compte du marché local répondant aux besoins du citoyen Libanais moyen!

    Saliba Nouhad

    21 h 07, le 17 décembre 2017

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