Entouré de cinq musiciens seulement – le batteur Nigel Ollson (qui l'accompagne depuis 1969) et le guitariste Davey Jonhstone (à ses côtés depuis plus de 40 ans), Matt Bissonette (guitare basse), Jeffrey Bullard (claviers), John Mahon, percussions et chant – le chanteur, pianiste et auteur-compositeur-interprète britannique aux 250 millions d'albums et aux 5 Grammy Awards, a fait twister 7 100 spectateurs sur les gradins du Forum de Beyrouth (pour le Festival de Byblos), avant de leur offrir une finale toute en émotions et en frissons : à la lueur de cette Candle (in the Wind), dédiée à l'origine à la mythique Marylin puis à la non moins célèbre princesse Diana.
C'est à 21 heures précises que Sir Elton John a posé ses petits doigts potelés sur les touches bicolores de son Yamaha. Explosion de notes puis sa voix royale, lionnesque et rugissante entonne The Bitch is back.
Le roi Lion est de retour. Présence charismatique, imposante, le chanteur endiamanté et pailleté se déclare heureux de fouler une seconde fois le sol libanais. Se levant pour saluer de face le public dans une demi-révérence, il lance un message de paix et d'amour, sans attitude moralisatrice mais plutôt sous un gros cœur rouge en fond de scène avec les mots : "We love you." Il enchaîne ses titres glanés dans ses différents albums, ainsi que quelques-uns de son dernier opus Wonderful crazy night, titre éponyme de sa tournée mondiale qui l'a amenée à Beyrouth. I guess that's why they call it the blues, Take me to the pilot, Daniel, Looking up, Rocket Man (I think it's going to be a long long time), comme les incontournables Goodbye Yellow Brick Road, Sorry seems to be the hardest word... À son ami libano-arménien Bob Manoukian et à sa famille, il dédie Don't let the sun go down on me.
Sur la chanson Levon, Sir Elton prouve qu'il est un pianiste chevronné : ses doigts courent, volent sur l'ivoire. I'm still standing propulse les spectateurs sur leurs pieds.
Joyeux et énergisé, le public de la salle oublie les embouteillages autour du Forum et se laisse emporter par le courant électrique qui émane de cet homme, de cet immense rock star qui a déjà pris l'avion à peine son concert terminé. What a Wonderful Crazy Night...
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