À quoi tient notre bonheur! Le pays est en déconfiture avancée, les déchets vont bientôt orner les guirlandes de Noël après le coucou éphémère du sapin de l'AIB, le Trésor public joue à la dette qui monte, qui monte... et nos vieux canassons des hautes sphères en sont encore à enchaîner causettes et retrouvailles bidon, après avoir vendu aux Libanais leur énième promesse de distanciation.
Une distance qui se mesure non pas en dizaines de milliers de kilomètres, comme c'est indiqué dans Google Maps, mais en quelques millimètres, tant le frotti-frotta est palpable entre les suzerains saoudo-persans et leurs sous-fifres locaux.
Le plus cocasse dans tout ça, c'est que les gens sont béats depuis la dernière mouture du papyrus gouvernemental. Bien évidemment, personne ne croit un mot de ce qui a été bavé dessus, mais tous frétillent avec force 8 sur l'échelle de Richter, les yeux ruisselant de Koullouna. Les birbes de la politique, qui pratiquent couramment l'hypnose, s'acharnent entre-temps à leur faire avaler des boas constrictors. C'est mieux que la méthode Coué. C'est la combine Arnacoué !
Mais c'est à partir de maintenant que va commencer la vraie rigolade. Déjà, Naïm Kassem, porte-flingue du Sayyed Barbu et seul personnage du Hezbollah à avoir réussi à rendre son patron éminemment sympathique, a commencé à fanfaronner depuis Téhéran. À l'entendre, le nouveau document d'entente servira juste à caler un vieux buffet branlant au siège du parti.
Le summum du cirque sera atteint lorsqu'on verra le Barbo-barbichu du Sérail avaler son chapeau, bouchée après bouchée, sous le regard goguenard d'Istiz Nabeuh, qui lui a déjà préparé une longue liste de larbins affamés à caser dans les ministères. Faut bien se gaver plein pot de la nouvelle grille des salaires, payée par les impôts des neuneus d'en bas.
Ainsi va le pays, de tensions oiseuses en embrassades niaiseuses. Les âneries se ramassent à la pelle... les souvenirs et les regrets des Libanais aussi !
gabynasr@lorientlejour.com
À quoi tient notre bonheur! Le pays est en déconfiture avancée, les déchets vont bientôt orner les guirlandes de Noël après le coucou éphémère du sapin de l'AIB, le Trésor public joue à la dette qui monte, qui monte... et nos vieux canassons des hautes sphères en sont encore à enchaîner causettes et retrouvailles bidon, après avoir vendu aux Libanais leur énième promesse de...
commentaires (6)
Super comme d'habitude... On rêve de voir "natouret el mafatih" se concrétiser pour laisser tout ces soi-disant politiciens ,leaders, chefs, dirigeants, caïds, ... patauger dans leurs ordures et le peuple s'en aller ailleurs... mais où...
Wlek Sanferlou
04 h 45, le 12 décembre 2017