Près de 20 civils tués dans des frappes sur la Ghouta

Au moins 19 civils ont été tués et des dizaines blessés hier dans des frappes aériennes sur la Ghouta orientale, région rebelle assiégée proche de Damas, a indiqué l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH). Les raids les plus meurtriers ont frappé la ville de Hamouria, tuant 13 civils dont cinq enfants, a précisé l'Observatoire, une ONG basée en Grande-Bretagne qui dispose d'un vaste réseau de sources dans le pays en guerre. D'autres frappes aériennes sur les villes de Arbin, Beit Sawa et Misraba ont fait six morts parmi les civils, dont deux femmes et deux enfants. Selon l'Observatoire, le bilan des morts pourrait s'alourdir en raison du nombre élevé de blessés graves. Les frappes semblaient avoir touché un modeste quartier résidentiel, dans une zone où se trouvaient des petits commerces, entièrement recouverts de poussière en raison des bombardements.
Assiégée depuis 2013 par le régime de Bachar al-Assad, la Ghouta orientale fait partie des quatre zones dites de « désescalade » mises en place cette année dans certaines régions du pays en vue d'instaurer une trêve. Malgré cela, le régime a intensifié depuis la mi-novembre ses frappes contre cette région, où quelque 400 000 habitants subissent déjà de graves pénuries de nourriture et de médicaments.