La journaliste libano-américaine Raghida Dergham s'est vue décerner, à Londres, le prix de la femme arabe pour l'année 2017, rapporte vendredi l'Agence nationale d'information (Ani, officielle).
Ce prix, remis pour la troisième année consécutive par la Fondation Arabe de Londres et l'université Regent's, récompense les femmes arabes qui ont eu un impact positif sur les scènes régionale et internationale, dans différents domaines.
Raghida Dargham, qui a remporté le prix dans la catégorie "presse" est connue pour ses scoops à l'échelle internationale et ses articles politico-stratégiques. Au cours de sa carrière, elle a interviewé plus de 20 chefs d'Etat et de gouvernement, et plus de 100 ministres des Affaires étrangères. Elle est analyste politique et chroniqueuse pour plusieurs chaînes de télévisions arabes et internationales.
En mars 2016, Raghida Dergham avait fait son entrée dans le classement du magazine panarabe Arabian Business des 100 personnalités féminines arabes les plus puissantes dans le monde, arrivant à la 28e position. "Elle s'est fixée pour mission d'améliorer la compréhension des cultures occidentales et arabe", avait expliqué le site, rappelant que la fondatrice du centre de réflexion Beirut Institute a remporté de nombreuses récompenses durant sa carrière.
Outre Mme Dargham, dix autres femmes ont été récompensées, dont une autre Libanaise, Maha Khalil Chalabi, présidente de la fondation Tyr, qui a remporté le prix femme arabe de l'année dans la catégorie "culture".
Les neuf autres femmes primées sont :
- La princesse saoudienne Lamia ben Majed al-Saoud dans la catégorie "bienfaisance".
- Cheikha Intissar al-Sabah, du Koweït, dans la catégorie "développement de la société".
- Docteur Hania Morsi Fadel, du Soudan, dans la catégorie "leadership social".
- Cheikha Hind al-Khalifa, du Bahreïn, dans la catégorie "développement du commerce".
- Hala Kazem, des Emirats arabes unis, dans la catégorie "motivation sociale".
- L'artiste égyptienne Yasmine Sabri dans la catégorie "développement de la femme".
- La Palestinienne Karma Naboulsi dans la catégorie "éducation".
- Hend el-Aryani, du Yémen, dans la catégorie "sensibilisation de la société".
- La chanteuse Nawal al-Koweitiya dans la catégorie "musique".
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commentaires (3)
FELICITATIONS A RAGHIDA DERGHAM !
LA LIBRE EXPRESSION
09 h 07, le 02 décembre 2017